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مرحبا أستاذي الفاضل غير مسجل
دعوتك لهذا الموضوع حتى أرحب بك أولا في منتديات بوابة الونشريس و لأخبرك أنه شرف لنا انضمامك أستاذي "أستاذتي"

يسعدنا كثيرا أنك اخترت منتديات بوابة الونشريس

و إن شاء الله معا يدا بيد لنضع كل ما هو مفيد للطلاب الأعزاء

دروس، ملخصات، اختبارات، فروض …..و كل ما يحتاجه الطلاب من جميع المستويات

هدف منتدانا افادة أكبر عدد ممكن من الطلبة
و مساعدتهم على تجاوز الصعاب التي يجدونها أو التي من الممكن أن تعرقل مسيرة نجاحهم …..

و أسأل الله أن يتقبل من الجميع و يجعل كل ما نقدمه في ميزان حسناتنا

و كأول خطوة أستاذي عرّفنا بتخصصك و بالمستوى الدراسي الذي تدرّسه
حتى يكون لديكم تميّز خاص من الإدارة ليسهل على طلابنا التعرف عليكم و طلب المساعدة منكم إن احتاجوها
و أكيد سيحتاجونها
مرحبا بكم مرة اخرى و يسعدنا تواصلكم الدائم معنا




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[

حياة شكرااا لهذه الكلمة الترحيبية الجميلة….




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الونشريس اقتباس الونشريس
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أرجو منك أن تصححي الخطأ الذي ورد
السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

مشكور إلياس على التنبيه

لقد تم التعديل

بارك الله فيك




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أهلا كلثووم …لا داعي للشكر ….أردت تخفيف الحمل عليك ليس إلا ….هههه..




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انا اعتذر عن الخطا




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الونشريس اقتباس الونشريس
المشاركة الأصلية كتبت بواسطة ilias24
أهلا كلثووم …لا داعي للشكر ….أردت تخفيف الحمل عليك ليس إلا ….هههه..
و بك أهلاً إلياس

الله يخليك

فعلاً هذا يخفف عني عناء البحث




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مشكووورة اختاه

الاستاذ مهدي استاذ تعليم ثانوي تخصص تاريخ وجغرافيا




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اهلا و سهلا بك استاذي الفاضل




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بارك الله فيكِ وجزاكِ الجنة اختي الفاضلة




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مرحبا بالجميع و مشكورييييييييين غلى هذا الإرث الغظيم الذي يزيد من أجركم وعملكم الصالح
أستاذكم و الأخ الفاضل صالـــــــح أستاذ العلوم الفيزيائية و التكنولوجية مستوى التعليم المتوسط و حتى الثانوي إذا كان مشكل
أتمنى التوفيييييييييييييييق للجميع




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La persévérance

La persévérance


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Les dessins et les textes en vers et en prose sont authentiques …Ils sont simplement, le fruit d’une modeste inspiration que je dédie à vous tous…

Par : MANSOUR YAMINA
CEM DE BOUAFIA
HASSI BAH BAH
DJELFA

Le vent de sable.

Comme à l’accoutumée, chaque après – midi le ciel s’obscurcit. Un nuage rouge oranger couvre le ciel. C’est une tempête de sable qui se prépare et qui vient rajouter à la chaleur torride de l’été, cette touche d’ennui et de lassitude qui durera bon lui semble… Toutes les fenêtres sont closes, les rues sont presque désertes et les gens se terrent chez eux, en attendant que le temps devienne plus clément.

M.Y.

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Le printemps.

Après un long sommeil, vient le grand réveil, la grisaille se dissipe et le souffle de la vie reprend du fond de l’abime pour caresser le visage de la terre inerte, lui rendant vie et teinte. Sèche les larmes d’un ciel lugubre et humide, dessine un éclat de rire et d’allégresse car enfin les couleurs, la douceur , la tiédeur, les oiseaux, les papillons et les fleurs sont en liesse pour annoncer l’arrivée de l’espoir et de l’amour qui, à chaque printemps, renaît pour qu’ aussitôt la vie reprenne le dessus comme pour nous faire rappeler à chaque soleil levant, que sans hiver il n’y aurait pas de printemps et que du temps il faut faire de la vie en couleurs ou en noir et en blanc.

MY


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Conte des signes de ponctuation.

A l’occasion de l’achèvement de leur texte, les phrases décidèrent d’inviter tous les signes de ponctuation. Pour fêter l’heureux évènement. Elles commencèrent par le point, qu’elles mirent à la fin de chacune d’elles car c’est la place qu’elles lui ont choisi.
L’air fâché : « Suis-je invité aussi ? » Interrogea curieusement le point d’interrogation ? – « Mais oui ! » affirma une phrase déclarative qui avait justement besoin de la virgule et du point virgule pour marquer sa pause et séparer ses termes qui, confus ; s’arrêtèrent de se disputer à propos de qui aura la meilleure place car le bon sens de notre cher texte avait tout organisé, à l’avance pour éviter toute confusion.
Le tiret suivi des deux points, annonça dans un style direct, l’arrivée entre guillemets de cette étonnante phrase exclamative qui évidemment finit par étonner tout le monde avec son fameux point d’exclamation qui lui donnait un air de fin ahurissant.
Tous réunis dans une ambiance joviale, la joie des mots est indescriptible car ils discutèrent, se régalèrent de tous les mets culturels servis à leur honneur et s’amusèrent tellement bien, qu’ils se promirent une nouvelle rencontre, dans un nouveau texte.

MY

Lettre à mon ami le livre.

· Mon fidèle ami

Que de chagrin pour ce que tu deviens, toi qui fus la mémoire de tous les temps, la fenêtre sur tous les horizons, le compagnon des poètes et des savants, l’ami des riches et des pauvres, serviteur des âmes en tourments, guérisseur des esprits malades et faiseur de rêves et d’espoir. Mon ami que devient t-il- de toi précurseur des civilisations et source d’imagination?
Les ingrats qui ignorent tes vertus et tes plaisirs t’ont laissé sur des étagères poussiéreuses pourrir où tes pages racontent l’abolition de l’esclavage et les victoires de la renaissance. Ils t’ont changé contre des joujoux sans odeur, sans cœur, ceux qui ignorent ta valeur et ton sens, ceux qui n’ont pas de flair pour tes senteurs .Moi, mon ami, je reste fidèle comme beaucoup d’autres qui reconnaissants ; te diront mille merci.
Désormais On écrira ces lettres en sang pour crier à la fatalité et à l’inévitable : A chaque temps ses mœurs mon ami ! Puisses- tu exister pour nous pour toujours?

Fidèlement votre.
MY

La maison de mes rêves.

Je rêve d’une grande petite maison avec un tas de fenêtres pour m’inonder de lumière… avec un tas de fleurs pour m’inonder de parfum et des tilleuls autour… Avec beaucoup de rires pour m’inonder d’amour… avec un coin d’été quand le temps blêmira… avec quelques étoiles quand la lune s’éclipsera. Une maison avec des murs de terre glaise et un toit de bois de hêtre… avec, sur ces murs, toutes les peintures : La Joconde souriante ; les poèmes de baudelaire et ceux de shekspeare… avec des meubles de roseau et des livres embaumants qui racontent la douce odeur des choses de l’univers immense du chez soi.

MY

Le vrai travail.

Le vrai travail ne te choisit pas, mais c’est toi qui le choisis, il te fait mais tu ne le fais pas… tu le désires avec l’ardeur d’une abeille ouvrière, sans que tu te lasses, ou que tu te plaignes , c’est à vrai dire, avoir la chance de vivre, tout le bonheur, quand tu achèves ce que tu commences en simple admirateur d’une œuvre qui se concrétise et qui se sculpte comme la matière morte qui prend vie entre les doigts d’un artiste, et dont le mérite te revient.
C’est aussi cette l’harmonie entre ton corps et ton esprit, que tu peux ressentir, en dégustant le repos exultant, éprouvé, après chaque peine…
Le vrai travail, même s’il est petit et insignifiant, si tu l’aimes ; tu le feras bien et il te sera certainement reconnaissant en faisant de toi un heureux, et un gagnant. Alors fais – le tout simplement…

MY

Elle cherche un papa.

Dans sa détresse, la petite fille orpheline, regardait tous les passants dans l’espoir de reconnaître ce père qu’elle venait d’égarer quelque part, pas très loin de chez- elle.
Elle errait depuis pas mal de temps, elle scrutait tous les visages, toutes les têtes sont celles de tous les pères, sauf le sien.
Soudain, de grandes mains se posèrent tendrement, sur ses épaules, elle se retourna, c’est lui ! Soulagée, elle vit son visage tendre, à la barbe grisonnante, qui lui souriait, elle vit aussi ce regard si doux, qui dégageait cette tendresse intense, pleine de vérité et d’assurance, une assurance qu’elle avait cru pour un instant avoir perdu à jamais.
Pendant ce moment d’intimité, elle avait voulu lui dire, combien elle l’aimait, et surtout combien elle avait besoin de sa présence et de sa protection. Au moment où elle sentit les grands bras qui la soulevaient ; la petite fille se réveilla, affolée dans son lit, elle se retrouva accrochée curieusement à son oreiller.
Elle venait de faire un cauchemar, elle le réalisa, car son père est mort, il est mort depuis longtemps.

MY

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Ma mère.

Toi mère… toi le flot de tendresse, qui désaltère toutes les détresses.
Tu es la joie de ces matins, avec café et petit pain .Tu es le rossignol qui chante les mélodies de mes tristesses,

Viens donc me faire un petit câlin.

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A tes côtés la vie est faite de rire qui ne connaît da crainte.
Toi le berceau de mes doux rêves De ces beaux soirs qui ne s’achèvent
et qui m’emporte dans leurs étreintes…

Viens donc me faire un petit câlin.

Oh mère ! Oh toi qui te consumes, comme la chandelle qui s’allume pour éclairer nos noirs faubourgs ! Même dans tes yeux je réalise les nombreux voyages sans valises et la vie qui nous joue des tours…

Viens donc me faire un petit câlin.

Sans toi la vie ne serait que, un grand désert sans oasis. Un ciel sans lune et sans étoiles.
Même au printemps les feuilles jaunissent.
Tous les petits ont peur du loup…
Une grande toile, toi tu tisses ; autour des brebis qui s’affolent…autour des petits qui gémissent…

Viens donc me faire un petit câlin.

Toi, oh vieille chanson du monde qui nous raconte toutes les légendes, celles du passé comme le présent.
Tous les enfants s’ils savent comment tu as souffert pour les avoir, feront autour de toi une ronde…

Merci maman pour tes câlins.
MY
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L’enfance.

Tendres moments des petits rêves,
Sur les chemins, les terrains vagues.
Tendres sourires, de joie et rires, jouant du temps, sans importance comme joue la mousse dans les vagues.

Tendres journées qu’il neige ou pleut, la caresse du vent sur les joues, tous les amis scrutent le ciel, dessine fleur ou hirondelle.
Qu’ils étaient chers, qu’ils étaient beaux.

Tendres et froids matins d’hiver, sur les chemins des écoliers, étions dans la classe calfeutrée, comme j’aimais cette chanson Gérard, tous ces moments sont devenus rares.

Le souvenir des courses infernales, bonhomme de neige et cerf – volant, poupée de bois, joue à cache –cache, elle avait les cheveux dans le vent et nous étions tous éternels.

Qu’ils sont de nous loin mes amis tous ces moments tendres et propices, ils sont passés comme un mirage qui prenait nos cœurs en otage en les privant de liberté.

Nous payons à présent le prix d’avoir voulu être des grands, d’avoir voulu nous voir adultes, à nous voir perdre la raison… Nous qui étions, un jour petits.

MY

La patrie.

Que tu sois ici ou là bas … Tu me dirais que là bas est mieux qu’ici car ici c’est cruelle la vie et que c’est là bas qu’il ya vie…
Tu me dirais qu’ici les gens naissent mort- vivants pour ne vivre que pour manger… là bas les gens mangent pour la vie… là bas c’est presque un paradis. Tu me dirais qu’ici les gens sont poursuivis de démons qui leur arrachent langue et dents…tu me dirais que c’est banal la mort des jeunes, dans les cavales… que leur désespoir est fatal.
Je vous dirai qu’ici c’est mieux car là bas n’est jamais chez nous, que vous brûlerez de mille feux pour ne parvenir qu’à manger…
Qu’est- ce-que tu auras fait de mieux ? Suivi toujours, par ta couleur, tu ne peux t’arracher la peau ou de te défaire de ton nom. La nostalgie tu garderas, tu chanteras avec la voix de ta pauvre mère qui vacillera entre là bas ou bien ici ?

M.Y.

Les choses simples.

Apprendre à observer scrupuleusement les choses même invisibles c’est apprendre à frôler leur majesté qui te transporte…à lire du sens dans leurs détails qui te racontent les mille et une nuit…à découvrir la beauté timide que tu surprends dans son intimité.
Respirer en automne l’air embaumé d’une matinée… admirer les arbres décolorés… promener son regard dans l’immensité de la voûte étoilée… caresser du regard une rose qui raconte la beauté éphémère qui ne dure que le temps d’une rose. Admirer un sublime coucher de soleil dans l’horizon vermeil, écouter le silence délicieux qui te chuchote avec extase tous les récits du temps perdu qui se fige. Ecouter le chant des oiseaux harmonieux comme un morceau de « Bethoven », qui te réveille aux prémices d’une aube magique…si tu peux faire de tes cinq sens un passage à la cinquième dimension alors tu auras appris à toucher l’esprit des choses avec ton esprit, à écouter les yeux fermés l’âme des choses avec ton âme car découvrir les trésors des choses c’est parvenir au paroxysme de l’osmose, au bord de la fusion qui feront de toi un avec les choses.

MY

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Les artistes.

Les artistes sont des tristes qui dessinent bonheur et joie, autour de soi. Ils charment tel un magicien par l’harmonie ou par la voix ou même par les bouts des doigts. Ce sont des fous plein de sagesse, des moines qui abandonnent richesse pour vivre libres sans les jougs… Comme nous ils sont mais pas comme nous…ceux qui se nourrissent de tout… demeurent toujours de grands enfants… Ils sont si forts et si fragiles comme la rosée ou l’eau du Nil, ils sont fascinants et subtiles, inspirés par les chagrins. Ils sont dans l’air comme de la brise qui grâce à elle ton cœur s’attise. Ils te volent cette part de toi-même que tu partages avec eux… Ils sont la flamme qui illumine les cœurs qui peinent à retrouver un peu de joie.

Le retraité solitaire.

Aujourd’hui il s’est levé plutôt que d’habitude. Il va se préparer pour aller à son travail. Tous les gestes quotidiens qu’il faisait, il les fait machinalement, depuis vingt huit ans, car depuis vint huit ans, sa vie est réglée, comme sa montre Suisse, toujours au poignet, qui n’a jamais eu ni avance, ni retard. Lui, qui déteste le retard, parce que pour lui, le travail est chose sacrée.
Dehors, il respire le même air qu’il y a vint huit ans, un peu plus pollué, il s’assit à la même table du même café, prend le même café noir, lit le même journal et prend le même parcours pour vaquer ensuite à ses occupations.
Aujourd’hui il va encore travailler, mais cette fois ce sera son dernier jour avant la retraite. Que fera- t- il demain, après demain, et les jours suivants, lui, qui n’a jamais su rien faire d’autre que travailler, depuis vint huit ans ?

MY

L’essence de l’hiver.

A travers la fenêtre, je contemple ce jour blême et noirâtre qui tente doucement de pénétrer dans la lumière…c’est le petit matin d’hiver lugubre et morose qui s’éclaircit avec peine pour donner naissance à un jour de courte vie, gris, fumant l’odeur de bois qui sort de quelques dernières cheminées qui se dressent encore avant une disparition inéluctable et qui respire l’haleine fraîche des arbres dénudés, frileux et frissonnant au grès d’un vent capricieux qui les fait valser sur un air de Mozart… Puis, il y a ce ciel qui se roule dans les flocons de laine blancs, gris ou carrément noirs, d’une couette aux trois couleurs.
Quand il pleut en hiver, il pleure dans le cœur ennuyé de Verlaine, cette tristesse au goût de la langueur mielleux que je déguste… Quand il pleut, ça me chante des berceuses de mélancolie dont j’ai Le secret du mythe qui dessine l’esquisse des dieux grecs, en marbre poli…
L’hiver me souffle dans ses ténèbres, la vie latente, paisible et solitaire qui ne peut être appréciée, que si on est un amoureux de l’hiver.

MY

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L’auto- destruction.

On ne pourra pas empêcher la terre de tourner, le soleil de se lever, les oiseaux de chanter, les arbres de fleurir et les enfants de sourire.
On ne pourra pas empêcher la pluie de tomber, le tonnerre de gronder, le vent de souffler, les volcans de rugir et les hommes de mourir.
On ne pourra pas empêcher les fleurs de sentir, l’amour de fleurir, la roche de durcir, les fleuves de couler et le temps de courir.
On ne pourra pas empêcher la haine des êtres, la folie des maitres… la guerre de n’être que l’acte gauche…le geste qui fauche…la main qui tranche l’artère jugulaire de la terre…
On ne pourra plus empêcher un homme de dire que l’homme est la pire des créatures qui fait tout pour se détruire.

MY

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L’hôpital.

Les hôpitaux sont des endroits repoussants, avec une odeur âcre de désinfectant qui te donne la nausée, rien qu’en y pénétrant.
A l’intérieur, des hommes et des femmes, aux pas pressés, des anges ou des démons qui font des allées et venues précipités pour des patients debout ou alités. Dans leurs mains, des instruments de torture avec lesquels, ils t’arrachent au sommeil pour te piquer ou pour t’ouvrir… ou pour dans le corps des pièces de métal t’introduire ou t’injecter des produits chimiques dans des pochettes en plastique. Si tu es à l’hôpital, je sais pourquoi tu râles.
Si tu hurles de douleur, je sais que parce que tu as peur. C’est normal car il faut faire du bien, là où ça fait mal et toutes ces personnes à l’apparence tortionnaire, ne sont que tes anges gardiens qui n’ont vraiment besoin de rien que de te voir partir enfin.

MY

L’amitié.

Commence un jour, l’amitié d’une abeille et d’une fleur.
Elles se réveillent en douceur, un beau matin, de bonheur.
L’abeille voltige et fait des tours, attirée par la bonne odeur.
Elle se régale du bon nectar, elle en raffole, et mange encore.

Se sent utile, la fleur et sent, tous les parfums de l’amitié.
Elle laisse aller déployée, dans tous les sens son invitée.
La caressant de ses pétales et dans son cœur la fait noyée.
Pour ne lui manquer point d’égard, à cette invitée dévouée.

Et notre hôte, si généreuse, de ses présents, en fait un don.
A son amie, la travailleuse, la butineuse charge son dos.
De ce pollen, si précieux qui fait fleurir les roses des champs.
De cette fleur à cette fleur, notre invitée vénère le temps.

Que tu savoures le miel doré, que tu respires toutes les senteurs.
Que tu dégustes tous ces fruits, que tu t’exaltes de bonheur.
Que tu admires les jonquilles, les marguerites et leurs couleurs.
Il faut que ça existe encore, une amitié, entre une abeille et une fleur.

MY

Le vieux, et ses souvenirs.

Ils se réveillent les souvenirs, si douloureux et si lointains.
De ce vieillard contre le mur qui se rappelle, un beau matin.
Sa jeunesse aux éclats de rire et les doux moments de jadis.
Tous ses amis, toutes les folies, les contes de fées de nourrisse.

Il se rappelle sa joie de vivre, auprès d’un cœur qui l’a chéri.
Auprès de celle qui autour d’elle, les étoiles du ciel avaient ri.
Auprès de celle, qui a promis, rester toujours, auprès de lui.
Fidèle, mais qui part malgré lui, c’est sa parole qu’elle a trahie.

Il se rappelle sa tendre enfance, et la douce main de sa mère.
Qui voyageait dans ses cheveux pour l’endormir, les soirs d’hiver.
Devant le feu d’une cheminée, Il se rappelle les bons repas.
La voix de son père et le vieux chat qui frôlait le sol à petits pas.

Il entend cette vielle chanson qui accompagnait ses vingt ans.
Il la fredonne encore maintenant, la voix éteinte, les larmes aux yeux.

Il se rappelle la marche à pieds, sur les chemins des écoliers.
Le vieux sapin et l’olivier, nombre de noms sont oubliés.
Il se rappelle, la tête ailleurs, la furieuse course de la vie.
Le temps qui na pas eu le temps, sa santé qui l’avait quittée.

Il a laissé derrière lui, tout ce qui est plus cher que de l’or.
Quand il a pris ce train de nuit, à destination sans retour.
Il sait que ce qui reste aux vieux que les souvenirs et les adieux.
Les autres attendent avec des yeux qui verront passer d’autres vieux.
MY

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Ma petite sœur.

Il ne faut pas que tu aies peur, de la vie ma petite sœur.
Il faut toujours aller de l’avant, il ne faut pas regarder ailleurs.
S’il arrive que la vie te fasse souffrir et te fasse tous les torts.
Il ne faut pas te résigner, et dire qu’il est loin ton bonheur.

La vie n’a jamais fait de cadeau, à ceux dont l’espoir est mort.
La vie n’est autre qu’un combat, à qui voudrait changer son sort.
A qui voudrait livrer bataille, à qui voudrait gagner toujours.
S’il arrive que tu désespères, il faut chercher la clé de ton cœur.

La clé que tu as égarée, dans les ténèbres de tes peurs.
Dans les questions sans réponses que tu as noyées, dans tes pleurs.
Tu la trouveras, elle t’ouvrira les portes fermées à deux tours.
Tu y trouveras à l’intérieur, des roses blanches et des fleurs.

Tu pourras voir alors les choses, avec tes yeux verts, en couleurs.
Tu pourras faire changer ta vie, en aspirant aux jours meilleurs.
Tu verras l’espoir renaître, au fond de toi, tout en douceur.
Et je te dirai, à ce moment, combien je t’aime petite sœur.

MY
Mon fils.

De mes yeux, je te vois grandir.
Le temps n’arrête pas de courir.
Mon cœur me dit que tu vas partir.
Saches que je sais, je n’ose le dire.

Tu dois partir, loin de moi.
Tu dois faire comme ton père a fait.
Tu dois te frayer un chemin.
Aller pour construire ta vie.

Si tu t’envoles comme les oiseaux.
Je sais, c’est bien le cours des choses
J’aimerais que tu sois très heureux.
Et que tu fleurisses comme les roses.

Avec tes ailes déployées.
Tu es en quête d’autres horizons.
Tu comptes bien travailler.
Et te marier dans ta maison.

Lorsqu’il sera là, ce moment
Je te lâcherai comme les oiseaux.
Avec un baiser sur le front.
Mes larmes couleront, sans raison.

Et si un jour, tu as de la peine.
Tu viendras frapper à la porte.
De ta vieille mère sans aucune gêne.
Et ta douleur sera moins forte.

Je ne ferai que t’écouter.
En regardant ton beau visage.
Et en cherchant à retrouver.
De mon bébé, quelques images.
MY

Le pardon

Il vous pardonne le cœur qui donne.
Il vous pardonne toutes les rancœurs.
Les regrets et les soirs de pleurs.
Il vous pardonne souffre – douleur.

Il vous pardonne toutes les épines
Qui l’ont semé comme champ de mines.
Il vous pardonne toute l’amertume
Qui a fait de lui un abime

Il vous pardonne le cœur de flammes
Qui brûle dans le brasier des blâmes
Que vous avez nourri de haine,
De la colère qui vous enchaine

Il vous pardonne le cœur de cendre
Qui ne pourra vous comprendre
Et qui patiente à vous attendre
Avec un rien pour le lui rendre

Il vous pardonne le cœur éteint.
Qui a su dompter son chagrin.
Il vous pardonne et au destin.
Qui ont fait de lui un pantin.

Il vous pardonne le cœur de glace.
A vous qui perdez l’eau de face.
Vous qui paraissez si tenace mais
Qui fondez comme de la glace.

Il vous pardonne le cœur de sang.
Le cœur brisé en morceaux.
L’orgueil et la faiblesse des rangs
Commandés tous par vos démons.

Il vous pardonne le cœur de chair
Qui seulement fait tout pour vous plaire
Mais qui ne reçoit que des pierres.
Abel et Cane étaient bien frères.

Il vous pardonne le cœur qui meurt
Qui ne ressent plus la douleur
Car il peut sombrer en douceur
Dans L’oubli qui guérit les cœurs.

MY

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Hymne à la vie.

Quand le jour se lève encore une fois.
Il se lève pour eux comme il se lève pour toi…
Si du bout de la nuit, tu traines tes émois.
Tu peux prétendre être aussi un roi.

Quand le jour se lève sur tes mauvais rêves.
Que tu gardes enfouis comme on cache les glaives
Si du bout de la nuit tu gouttes à la sève
De l’arbre interdit d’Adan et de Eve.

Quand le jour se lève sur tes yeux fermés.
Ceux qui t’ont tout pris, ils n’ont pas dormi.
Si du bout de tes yeux tu pouvais les voir,
Tu ne pouvais pas dire qu’ils étaient partis.

Quand le jour se lève sur ta vie mesquine.
L’horreur de chaque jour à toi se dessine.
Si du bout de la vie la mort te fascine.
Toi qui marches encore en courbant l’échine.

Quand le jour se meurt sur ton humble espoir.
Dont il ne te reste que la brume des soirs.
Que du bout de l’espoir tu ne peux pas voir
Le jour qui se lève est un songe qui part.

Mansour yamina.

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بسم الله الرحمن الرحيـــم
السلام عليــــكم ورحمة الله تعالى وبركاتـــه

جزاك الله كل خيـــر أختي أم كلثوم

أعمال فعلا مفيدة وتخدم التربية والتعليــــم وتساعد الاساتذة

تقبلي خالص تقديري
كريــم


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thank youuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu u


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و فيك بارك الله

أهلاً


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شكــــــــــــــرا لكـ كلثومة على الموضوع


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شكراً لك عبير على المرور


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شكرا جزيلا


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شكرا لك يا أم كلثوم


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L’atelier des antonymes .

L’atelier des antonymes…


الونشريس

L’atelier des antonymes.
[IMG]file:///C:UsersINTEL-~1AppDataLocalTempmsohtmlclip11clip_image00 2.jpg[/IMG]

Dans l’atelier des antonymes
Des lettres s’écrivent et s’animent,
Avec de l’encre et de l’émotion
Des lettres pour des anonymes
Avec les sacrées dévotions.
Dans des boites carrées, des joujoux
Elles soulagent, les âmes rongées, par tous les maux
Qui les libèrent, par la seule magie des mots
Car l’écriture est l’arme contre,
Notre détresse et nos démons.
Dans l’atelier
Des arbres y sont meurtris
Et leurs branches y sont coupées,
Pour fabriquer des petits nids
Pour des oiseaux inanimés
Auxquels on arrache ; ornements
Pour des chapeaux de défilés,
Régit par un code de beauté
Qui transforme, les plumes dorées,
En chapeaux de paille, effilés
Que porteront des têtes rondes
Qui se pavaneront, sous l’été.
Dans l’atelier
On y jugule des moutons
Dont on arrache les toisons
Pour en faire, des tapis de laine, de mouton,
Pour des salons,
Aux beaux décors, d’or et d’argent.
Qu’on piétine avec la planche, de nos talons
Pour ne laisser, sur les tapis que la poussière,
Sur des tapis que de petites mains
Ont tissé, en Inde ou au Pakistan.
On y enfante des enfants
Qu’on allaite avec des biberons
Remplis de sang.
On leur raconte des chimères
Et des romans de fiction,
Les épopées de pénélope
Qui tisse l’Iliade et l’odyssée
Qui attend « Ulysse », patiemment.
Les mythes et les grecques illusions
Récits d’ « Homère » et d’ « Hésiode », le fermier.
« Aristophane », prosateur de comédies.
Pour des enfants qui grandiront,
Des gladiateurs, avec des lions et des épées
Qui aiment boire des coupes de sang,

Qui crient victoire, à la santé des jeunes lions.

Ils peuvent raconter, à leurs tours, d’autres chimères,
A leurs enfants.
On y prépare un grand bûché
Qu’on alimente, avec des livres de BD,
Comme ceux de « Rahan et Tarsan »,
Pour brûler toutes les sorcières
Et les jeter à la rivière.
Puis, avec le bleu de l’ « Eufrate »;
On confectionnera du savon
Avec lequel on lavera tous les nuages blancs
Qui voyageront tout doucement,
Au grès du bleu, des océans
Pour faire tomber de jolis livres de BD
Avec le doux chant de pluie
Qui feront dormir, les enfants,
La nuit, tombant.

Une catharsis au purgatoire des innocents,
De la neige chaude, sur le sommet Du mont blanc,
« Moustaki » chantant, à regret sa « liberté »
Avec sa voix de vieux métèque
Comme un oiseau agonisant.
Ses cheveux blancs, laveront le
Noir, dans ses chansons tendres, d’enfant
Comme une main tendre, sur le front.
On aime y planter les belles têtes
De philosophes, aux longs cheveux, aux idées folles
Qui se recherchent d’autres planètes
Où vivent des idées d’allégresse qui nous affolent,
Qui changent les mœurs et les temps.
Leurs têtes se voient bien emportées,
Par les moissons
Car ce qu’elles portent nuit sûrement,
A tous ces gens qui vivent encore,
Sur la même terre qui tourne encore.

On y célèbre le soleil
Et les éclairs et le tonnerre.
On y sacrifie les déesses : « Minerve », « Héra » et « Aphrodite » avec De l’écume et des rites.
On y célèbre ceux qui font et la pluie et le beau temps,
En même temps et même mieux,
Même ceux qui donnent la météo, sur des écrans.
Demain, ce sera la pluie,
Après le beau temps.
On y coupe souvent, au printemps,
Tous les bourgeons
Qui fleuriront des petits rameaux,
On y arrose les rosiers
Avec de l’eau et des romans,
On y taille les bébés pommiers,
De la tête à la pointe des pieds
Et on découpe les orangers
Dont le parfum caresse les cœurs,
A fleur de peau,
Avec une pelle, sophistiquée,
Qu’on enfonce avec un râteau,
Pour faire sortir les vers -de- terre
Que l’on ramasse, à la poignée
Pour préparer un grand soupé
Pour célébrer,
Les noces du loup et de la méduse,
Chaque printemps.
On y compose « les feuilles mortes »
De « Clayderman »
Avec l’hommage de
« La symphonie pastorale »
De « bethoven »,
Qui transporte l’âme de ton corps
Au firmament
Où les étoiles brillent,
Plus fort que des diamants.
Les musiciens sont des poètes qui,
Composent des vers pour amants.
Qui peut prétendre que c’est faux.
Quand on s’élève, près de Dieu.

Dans l’atelier,
On y travaille comme des fous,
A ramasser des grains de sables
Qui nous retombent, plein les yeux,
Des grains de sable qu’on rassemble
Dans des paniers, garnis de trous
Pour qu’ensuite les recompter,
De un à un, jusqu’au millier,
Cette tâche est celle, de ceux qui ont
Des yeux perçants…Qui ne peuvent ouvrir
Leurs yeux.
Ceux qui travaillent, qui payent les dettes de
Leurs A***207;EUX.
On y travaille, matin et soir ;
On y passe le clair de son temps
A sombrer dans les aveux,
A rédiger lettres d’adieu,
Où l’on dénonce tous ses affronts
Un somnambule pour témoin,
Le noir du ciel et quelques rats,
Formant un rang.
On y brosse les crinières
Noires des juments,
On leur refait de beaux sabots
Au marteau du maréchal ferrant.
Des fers porteurs de bonheur et de présents
Sous leurs pieds s’écrase le poids du lourd fardeau
Que porte, seules, les juments.
Le chevalier qui sur leurs dos qui se triomphe,
S’est fait bâtir un beau château,
Sous les beaux cieux.
On y implante des décors de conte de fées,
Avec des fleurs et des forêts,
Des châteaux, avec des jardins ; très bien conçus
Pour des rois, des reines, en sursis
Et des royaumes et des contrées,
A perte de vue
Où les méchants n’ont pas de place
Car ces royaumes sont simplement
Ceux des princesses de contes de fées
Que l’on raconte avec un leurre,
Qu’un jour le mal n’existe plus.

On y attache les mains des fous
Avec un cordage sur des bleus;
On leur fait manger leurs selles
Avec un chocolat dedans
Car après tout, de toutes façons,
Ils sont statués comme des fous
Et sont damnés de leurs parents
Qui ne leur ont pas donné de noms,
Qui les ont souvent, molesté
Pour ne les réduire qu’à des fous.
Dans l’atelier des oubliés,
Ceux qu’on rabaisse ;
Ils ont tout le temps d’oublier
Qu’ils sont des fous.
On s’enlise à écrire des mots
Qu’on ne se lasse pas de copier
Même sur les murs des prisonniers.
Des mots qui écrivent, liberté,
Des mots qui tracent la route de l’âme,
Vers l’horizon de chasteté.

On y tricote des vêtements
Avec des jetées sur les pans,
Pour des hivers qui durent longtemps.
On y condense des denrées
Du café mélangé au riz
Pour des années de pénuries.
Ceux qui nourrissent la peur au ventre,
Ne peuvent que penser à leurs ventres.
Sinon, ils penseront, à quoi d’autres.
On y façonne des poteries
Avec de la glaise et du temps,
Puis pour les incinérer,
Il faut couper toute la forêt
Qui servira de feu de bois,
Avec les cendres, on fera
Un doux mélange qui tintera
Le gris des cheveux qui noircit.

Avec l’odeur, on humera
Toutes nos mémoires
Avec le tas de souvenirs
Qui n’ont plus l’odeur du passé ou du futur.
Et quand on est exaspéré, quel soulagement !
On a le droit de fracasser toute la poterie,
Avant de la jeter, au flammes.
L’incinérer.
On y décompose le destin,
Les bribes d’une vie décomposée.
Qui peut prétendre qu’on n’a pas
Maintes fois changé de chemins
Pour conjurer le mauvais sort,
Pour échapper à son destin
Mais qu’est-ce- qu’on peut nous reprocher
Si l’on sait que l’on y peut rien
Car on est rien, que des humains.
Ceux dont la tête est mise en vente
Avec les enchères des antiques,
Ils sont vendus au prix de solde
Avec un petit cadeau…chic
On y raccorde si finement,
Les pièces du tissu, en morceaux
Pour en fabriquer un ballon ou un drapeau
Qui voyagera sur les hauts monts.
Les yeux qui auront, de la chance
De se faire voir par le bleu,
Le blanc et le vert des prairies,
Se verront changer, en émeraude.
Les joues qui auront de la chance
De se faire frôler, par le vent,
Se verront changer en coton.
On s’y verra pousser des ailes,
On y découvrira que son cœur,
Peut redevenir un cœur d’enfant,
Aussi grand que le ciel est grand
On y reproduit les erreurs
Comme un CD ou un antique trente trois tours
Car on est les mêmes humains, à tous les temps
Qui par un effet de climat, devenus plus grands
Et puis c’est tout.
On apprend quoi, en fin de compte ?
On aime reproduire, les mêmes fautes.
On s’en lasse vite au même lit où l’on s’enlace
Car on est deux, tout différents et rien ne semble,
Laid ou beau, nous réunir,
Nous qui par effet, d’habitude,
Nous sommes devenus, indifférents,
Nous – mêmes sommes devenus un décor,
Un meuble, au fond du couloir,
Un simple corps

Où l’on retient la lassitude

Et qu’on veut garder, en otage, en respirant.
Amours, joie et tendresse
Sont restées seulement des chansons.
Qui nous rappellent,
Depuis combien, nous sommes
morts.
Puis, un beau jour, on s’éveille,
Et on se dit :
« Mais quelle horreur, comment j’aurai pu
Me gâcher, avec un leurre ? »
Quand c’est fini, quand c’est trop tard,
Quand il ne nous reste que le soir,
Morne et latent
Et quelques souffles du « Blizzard »
Le temps de ronger, tous nos angles,
Et grignoter, quelques gâteaux,
Devant l’écran.
On se remet alors en quête, de coupable.
Est- ce le destin ?
Evidemment c’est le destin
Non c’est peut être les amis
La rage ; ou ce sont les voisins
Ou bien c’est simplement moi
Car je suis mon porte – malheur,
Je peux me noyer dans mon bain
Puis on se mêle, au décor
Comme les choses qui n’ont plus de valeur,
Des choses qui ont, seulement le tort
De réaliser, qu’elles sont des choses…
Pour exiger un nouveau tour,
La vie ne peut que continuer,
Même, sans nous.
Comme si de rien, plus rien n’était
Qui continue,
Malgré nous, comme peut le faire,
Le reste qui reste de nous…
Car c’est la volonté de la vie
Qui a tout, décidé, pour nous,
Et sans prendre, notre avis..
.
Les autres qui nous pointent du doigt
Comme si pour eux tout va, très bien,
En font des sujets de soirées
Où tombent verdicts et damnés.
Les autres qui aiment noyer leurs sombres peurs,
Ils s’alimentant comme des vautours, de nos malheurs.
Ceux qui ; avec un petit effort, pourraient comprendre
Qu ils sont, déjà eux-mêmes, des sujets de soirées.
Quand la mer est à basse marée.
On s’en sort après comme un corps,
Sous le poids d’une meule, broyé
Qui ne s’arrête de s’enfoncer, de se noyer.

Les vielles lettres de papier
Que le vent tend de ramasser,
S’épuisent par le vent qui s’en lasse
Et s’envolent toutes déployées.
Des lettres porteuses de romances ;
Jadis, et chargées d’éloquence.
Le vent a soufflé, une fois,
Il a emporté toute la joie.
Avec les vieilles lettres de papier
Et avec les lettres des mots éparpillés
Qui ne peuvent plus signifié,
Plus un mot.
Dans l’atelier ;
On y couronne des têtes de lionnes
Avec les crinières de leurs cous
Et on leur dicte tous les serments,
Des compassions
Pour qu’elles ne montrent plus de dents,
En rugissant.
Elles se doivent de ne plus manger
La tendre viande des gazelles,
Elles se doivent de se proclamer
Un armistice avec le clan des animaux,
En scandant, tous les slogans
De paix, avec le reste des vivants.
Même pour un court laps de temps.
On y embarque dans des bateaux,
Des légions d’esclaves blancs,
Ils voyageront à la conquête d’apôtres noirs;
Dans des caveaux,
Auxquels ils demanderont pardon.
Ils s’abreuveront de l’eau bénite
Et demanderont des châtiments
Pour leurs affronts,
En confessant tous leurs péchés
Commis seulement à cause du fait
Que le soleil avait brûlé la peau des noirs
Qui ont banni, à tout jamais le clan des blancs
Qui cherchent, encore… tous les méchants.

On y rencontre des enfants aux frimousses
De petits enfants, aux belles dents ;
Le monde est fait d’anges et démons
Ils se tendent les mains et se tiennent
Tout en jouant, à l’amitié.
Ils sont tous beaux, tout innocents
Mais dès qu’ils ont un peu grandi, ils se séparent,
Ils ont les mains dans les poches de leurs pantalons
Et leurs chemins sont séparés, à cause du fait
Qu’ils sont devenus, un peu plus grands,
Ils ont déjà, encore un peu plus de vingt ans.

On y prépare de grands festins
Pour faire nourrir tous les voisins
Avec de la viande et du riz
Et quand la viande est mise à point,
Elle est servie, aux meutes de chiens très affamées
Qui n’attendent rien que le riz
Soit aux voisins tout seul servi,
Avec rien,
Les morceaux de viandes sont pour eux
Car les voisins sont généreux.
On y construit des maisons,
A l’atelier des antonymes,
Faites de feu, de volcans
De la lave coulée, au ciment,
Fumée sous un feu très ardent,
Où l’on fume et où l’on crache.
De rouges flammes comme les dragons
Et ces maisons, je peux vous dire
Deviennent des temples pour « Indous »,
Des « mausolées » et des châteaux
Où vivent des cafards, très heureux,
Qui peuvent résister, bien au chaud,
Pour très longtemps.
On y cherche des îles aux trésors
Et des « Dickens », sur tous les ports
On y construit des maisons,
Dans les prairies,
On y accroche la lune, le soir
Et les étoiles, pour mieux voir.
Au mois de décembre et janvier,
On y accroche l’astre du jour pour réchauffer
Et éclairer, les sans abris
Qui cachent leur crainte obscure, de la nuit,
Au cœur de la lumière du jour.
Quand le soleil a fait son tour,
Leurs cœurs sont chauds, bien réchauffés.

Il faut ouvrir toutes les fenêtres
Et toutes les portes barricadées
Pour y permettre aux enfants
D’y entrer, avec des crayons
De couleurs bien aiguisés,
Ils dessineront des jardins verts,
Des soleils, des arcs- en- ciel
Sur des pages blanches de papier
Et quand ils auront terminé,
Ils accrocheront leurs beaux dessins,
Sur tous les murs de l’atelier,
En y ouvrant les cages fermées
De tous les petits canaris.

On y emballe des cadeaux pour les mamans,
On leur offrant des cœurs rouges et des chansons
Pour leur exprimer, gratitude et remerciements,
Non pas parce qu’elles ont besoin de nos cadeaux
Car leurs enfants sont bien plus chères que des cadeaux
Mais c’est qu’elles ont, de temps en temps
Envie de ne pas oublier qu’elles sont mamans.
On y rattrape le train de vie
Qui ne sait plus où s’arrêter,
On y monte et on redescend
Quand on sait plus où s’en aller.
On a plus besoin de ses heures,
Quand on passe, à compter les détours
Des voyageurs
Qui défilent au chemin de fer, aux aéroports,
Car eux ils espèrent un retour.
Mais nous, nous ne reste que le temps
De réaliser qu’il ne nous reste
Que notre grand lit pour nous serrer…
On y accroche des marguerites, aux persiennes
Pour y courtiser des danseuses
Qui valsent, aux palais de Vienne
Sur des airs doux, de "Berlioz",
On leur offrant des rubans rouges et
Des poèmes avec des roses.
Car les danseuses partiront
A la fin du bal, juste minuit
Comme toutes les belles "Cendrillons"
Qui partent, en courant et qui fuient,
Qui partiront, toutes, en fumée
En se lassant de rechercher,
Leurs princes charmants
Qui n’existent que dans les romans.
On y creuse des tombes, la nuit
Pour y enterrer l’espoir
Qui quoiqu’il se voit meurtri,
Il se ranime, chaque soir
Pour nous tenir bien vivants
Pour nous tenir compagnie
Avec le parfum de la terre
Arrosée de gouttes de pluie
Et bien que les jours soient pris, dans le brouillard
On vise le rayon qui nous cligne
De l’œil, des yeux, bleus d’espoir.
On y allume des bougies
Pour réanimer l’esprit
De nos lointaines terres et cités
Où vivaient bien des chevaliers
Munis d’armures et d’épées
Qui ont combattu des déclins,
Le mal et les atrocités
Et pour que les fleurs qui entourent les cimetières de ces cités
Gardent leur senteur et candeur
Au plus forts chaleurs des étés,
Il faut bien toutes les arroser,
Tous les étés.
On y garde encore les images de l’amitié,
Sur les cahiers des écoliers,
Sur les tilleuls, au cœur battant de l’humanité
Pour certains le vent est passé,
Il a annoncé sa sentence,
A frôlé, la douce existence.
Les autres guettent, sans se presser
Et peuvent réclamer, espérance.
La mort qui peut toujours, guetter
A toutes les portes, n’est autre
Que notre compagne, dès la naissance.
Elle peut- nous être une délivrance.
Celle qui nous fait le plus de mal,
C’est bien la vie qui nous défie,
Qui nous torture, en fin de compte
Et qui nous demande, tous les comptes.
La mort ne nous a guerre, appris,
A nous aimer, à pardonner…
Car la vraie mort n’est pas la mort
Mais c’est la vie.
Quand on gaspille toute l’existence,
A ne rien faire que d’avoir peur
De la mort.
La mort n’est pas une maladie
Mais peut aussi, ne pas devenir,
La fin d’une vie.

Une vie qu’on mène
En divergence,
Des hauts, des bas et de l’errance.
Une vie chargée de contraires
Qui nous contraint, à la démence
Qui nous désarme et nous soumet
A la confusion et l’absence.
Mais celui qui peut s’élever
Qui peut saisir que la vie
N’est autre qu’âmes, en conflits et en souffrances.
Qui tend à trouver l’harmonie…
Même dans la mort…peut
S’estimer joueur de chance.

Les arbres demeurent, en l’hiver
Sans leurs fleurs et sans amour
Ils perdent peu de leur vigueur
Quand les feuilles qui tombent, qui errent
Comme un oiseau,
Aspiré par un tourbillon,
Dans un grand vent,
Peuvent repousser,
Au printemps qui verra parades, prochainement
Et vaincra tout les hivers, de tous les temps.
Il suffit de ne pas tourner, aux autres, le dos
A ceux qui vous figent du regard,
Qui vous sourient.
Ils attendent votre main tendue,
Avec votre grand cœur, dedans.
Dans l’atelier des antonymes
On se ressemble car on est, tous vulnérables,
Même si on n’est pas, tous des égaux
Car ceux qui attendent
L’hiver et ses rigueurs,
Ne sont pas comme ceux
Qui attendent, le printemps et ses douceurs.
Quand on a fermé l’atelier,
On a jeté, la clé d’acier,
Sous la petite porte.

HASSI BAH BAH Le 30/06/2011 MANSOUR YAMINA




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أساتذة التعليم المتوسط في الجزائر

سندات تكوينية لأستاذ العلوم الفيزيائية للسنة الثالثة متوسط

سندات تكوينية لأستاذ العلوم الفيزيائية للسنة الثالثة متوسط


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السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

إليكم في هذا الموضوع إضبارة السندات التكوينية لأساتذة مادة العلوم الفيزيائية و التكنولوجيا الخاصة بالسنة الثالثة من التعليم المتوسط

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وصية أمّ لابنها، قبل البكالوريا .

وصية أمّ لابنها، قبل البكالوريا…


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وَصيّةُ أمٍّ لابنِهَا، قبلَ امْتِحَانِ البَاكَالُوريا…بقلم يمينة منصور
"أي بُنّي…
لَيْسَ فِي الحّقِ مِنْ عَيْبٍ، وَالعَيْبُ أنْ لاَ تَنْجَحَ، ماَ في ذلِكَ مِنْ رَيْب…
اشْحَنْ نَقّالَكَ كالثّوْرَةِ التّحْرِيرِيَة و لاَ بَأْسَ بِشَحْنِ البّطَاريَة…
و ضَعْ عَلَى حُرُوفِكَ النُقَطْ، و لاَ تسْأَل عَنِ الشّرْقِ إِنْ هُوَ سَقَطْ…
وادْفَعْ إلى المُهْمَلاتِ بِمَقََالِ الحُرّيَة، فمَنْ قَالَ بِأّنَ هُنَاكَ جَزَاءاً و مَسْؤُولِيَة؟…
ولا يَهُمَنّكَ درسُ الأمَانَةِ و النَزَاهة، فهما أشبه بلعبة "الغُمَيْظَة" في "مَتَاهة"…
فَإنَمّا الأُمّمُ المَصَالِحُ، مَا بَقِيَتْ إِنْ هُمْ بَقِيَتْ مَصَالِحُهُمْ، بَقُوا…
دَعْكَ مِنْ المُنّظَمّاتِ، و مِنْ التَلّوُثِ بِالبِتْرُولِ والتضّخُم و المُؤْتَمَرَات…
وامْلأ جُيُوبَكَ بالحُجَيْبَاتِ واسْتَنْسِخْ، فالعِبْرَةُ في مَنْ اجْتَهَدَ وتَوّكَلَ واسْتَفْتَح…
و اسْأَلْ عَنْ حَقّكَ مِنَ الاسْتِرَاحَة، كُلّمَا اشْتّدت عَلَيْكَ وَطْأةُ الإسْهَالِ وأَرَدْتَ الرّاحَة.
مَزّقْ كُتُبَكَ البَلِيدَة و انْتَقِ مِنْ صَفَحَاتِهَا المُهّمَ و المُفِيدَ…
فقدْ يَأْتِيكَ بِعلْمٍ وافر واحدٌ من الجِيرَة، مُعّلمٌ شَهْمٌ يُنْقذُكَ مِنْ وَرْطَة القَلَقِ و الحِيِرَة …
وامْكُثْ مَا شِئْتَ فِي المِرْحَاضِ، حتّى تَسْتَوْفِي و تَخْرُجَ "بِشِيكٍ" عَلَى بَيَاضِ…
ولا تَنْسَ صَلاَةَ الاسْتِخَارَةَ و الأدْعِيَة المُرّقَمَةِ عندكَ فِي الإضْبَارَة…
وادْعُ رَبّكَ يَومَ الامْتِحَان أنْ يَهَبَكَ حَارِسًا طَيّبًا مِنَ الجّانْ…
يَقُولُ لكَ :" لَبّيْكَ يَا سيّدِي الصّغِيرْ، هلْ تُرِيدُ رَصِيدًا بِالمَجّانْ أم حلاًّ فيهِ النجّاةُ و التّبْصِيرْ؟"
ولا تَتَوَانَى فِي طَلبِ النَصِيحَة، خَاطِئَةً كَانَتْ أمْ صَحِيحَة…
وكُنْ فِي المَعْرَكَةِ فارسًا مِقْدَامَا، ولا تَخْشَى الوِشَايَةَ أوْ المَلاَمَة…
وخُذْ بِنَصِيحَةِ وَالِدَيْكَ وانْفُش رِيشَكَ مَا اسْتَطَعْتَ، مِثْلَ الدّيك…
وخُذْ حَقّكَ فِي التَوَاصُل فَتِلْكَ هِيَ المُقَارَبَةُ و عُنْوَانُ دَرْسِ التَفَاعُل…
وامْلأ رَصِيدَكَ في الجَوّال و لاَ تَنْسَ السَمّاعَة فِي المِعْصَمِ والاتّصَال…
يَأتِيكَ بِالغَيْبِ مَنِ اخْتَرَقَ الجِدَارَ بالصّمْتِ أو حَتّى بِلغةِ النَسْخِ و الحِوَار…
مادَامَ فِي البَرّيَةِِْ مُحْسِنُون ،يَذُودُون عَنِ الحِمَى ولِفِعْلِ الخَيْر،ِتَوّاقُون…
دَعْكَ مِنْ هؤلاءِ المَسْمُومِين، أصْحَابُ الهَوَسِ بالمبادئ، دَعْكَ مِنَ المَجانيِن…
فهُمْ لَيْسُوا بَعْدُ يَفْقَهُونَ بأّنَ السّن بالسّن و البَادُونَ هُمُ الظالِمُونَ…
إذا اسْتَشْرَى اللُؤْمُ فِي الكِبَارِ فَهَل نَعيِبُ الوَقَاحَةَ علىَ الصّغَارِ؟
ومَنْ يُدَافِعُ عَنْ حَقّ الأَحْرَارٍ، إن أَلْحَقَ بِهِمُ الأنْذَالَ وَصْمَةَ العَارِ؟
فَغَدًا سَتَبْنِي لَكَ صَرْحًا وتَشّقُ السَبِيلَ…فالغَايةُ هيَ التيّ تُبّرِرُ الوَسِيلَة…
ولا تُبَالِي إنْ قِيلَ عنكَ "غبّي"، إذاَ ملكتَ الزّمَامَ، قالُوا عَنْكَ هذا "نَبّي"…
فالنّاسُ هم مِثلُ الرّيحِ مِن أَيْنَ هَبَّتْ، هَبُّوا وان نُودِيَ عَليْهم في المَصْلَحَةِ، هَبُّوا…
وقتَ الحَرْثِ و الزَّرْعِ لا تَرَاهُم، لكن عند الأكلِ لا تبقَ وَرَأهُم…




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أساتذة التعليم المتوسط في الجزائر

Ce qui reste aux vieux .

Ce qui reste aux vieux…


الونشريس


Ce qui reste, aux vieux…

Ils se réveillent les souvenirs,
Si douloureux et si lointains.
De ce vieillard contre le mur
Qui se rappelle, chaque matin.
Sa jeunesse aux éclats de rire
Et les doux moments de jadis.
Tous ses amis, toutes les folies,
Les contes de fées de nourrisse.

Il se rappelle sa joie de vivre,
Auprès d’un cœur qui l’a chéri.
Auprès de celle qui autour d’elle,
Les étoiles du ciel avaient ri.
Auprès de celle, qui a promis,
Rester toujours, auprès de lui.
Fidèle, mais qui part, sans lui,
C’est sa parole qu’elle a trahie.

Il se rappelle sa tendre enfance,
Et la douce main de sa mère.
Qui voyageait dans ses cheveux
Pour l’endormir, les soirs d’hiver.
Devant le feu d’une cheminée,
Il se rappelle les bons repas.
La voix de son père et le vieux chat
Qui frôlait le sol à petits pas.

Il se rappelle la marche à pieds,
Sur les chemins des écoliers.
Le vieux sapin et l’olivier,
Nombre de noms sont oubliés.
Il se rappelle, la tête ailleurs,
La furieuse course de la vie.
Le temps qui na pas eu le temps,
Sa santé qui l’avait quittée.

Il entend cette vielle chanson
Qui accompagnait ses vingt ans.
Il la fredonne encore maintenant,
La voix éteinte, les larmes aux yeux.
Que reste-il de l’aube des fougues ?
Que des nuits sombres de démence.
Que reste-il des vieilles amours ?
Que le silence morne et l’absence.

Il a laissé derrière lui,
Tout ce qui est plus cher que de l’or.
Quand il a pris ce train de nuit,
***192; destination sans retour.
Il sait que ce qui reste aux vieux,
Quelques souvenirs et des adieux.
Les autres attendent avec des yeux
Qui verront passer d’autres vieux.

Ecrit par :Mansour Yamina.




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سندات تكوينية و دروس تطبيقية لأساتذة العلوم الطبيعية السنة الثالثة متوسط

سندات تكوينية و دروس تطبيقية لأساتذة العلوم الطبيعية السنة الثالثة متوسط


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السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

إليكم في هذا الموضوع سندات تكوينية و دروس تطبيقية لأساتذة مادة علوم الطبيعة و الحياة الخاصة بالسنة الثالثة من التعليم المتوسط

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أساتذة التعليم المتوسط في الجزائر

رسالة مجنونة إلى الشام .

رسالة مجنونة إلى الشام…


الونشريس

بقلم أستاذة اللغة الفرنسية
يمينة منصور
متوسطة بوعافية
حاسي بحبح (الجلفة) الجزائر

رسالةً مجنونة…إلى "الشام"…
جاء فيها:"
من "دَليلة" إلى "شَمْشُون"
من بقايا الشظايا إلى بقايا الضحايا…
من قِطع الأطفال إلى قِطع الصَبايا…
من "يَاسِرِ العَظْمَة" إلى انعكاس "المَرَايَا"…
من أهالي العزة و الكرامة إلى حصار الزوايا….
من أهالي "الغوطة" إلى أهل "الراية"…
قصة يحكيها ا لحكَوَاتي في رواية…
من بغداد إلى دمشق…
من ألوان و محفظةٍ إلى أصابعَ مبتورة…
من بقايا د يَار إلى شوارع مهجورة…
من بقايا حياة إلى حياة مهدورة…
من الغصَات إلى الزخات…
من الشمل إلى الشَتَات…
من بَلادَةِ الحروب إلى إبادة الشعوب…
ومن الذُهول إلى وَقْعِ مطرقةٍ على صوْمَعة…
من الغروب إلى الغروب…
من الهزيع إلى الرضيع على ثَديِ مُر ضِعة…
سَحقَتْ حليبَها الصَوْمعة…
ومِن حوْلِ الرضيع لا حوْلَ و لا مَرتَعا…
من العرَاء إلى العزَاء …
من عَبَقِ الياسمين إلى روحِ الشام…
و ما تبقى من الحارات و الجارات و الأحلام…
وما تبقى من دواوين عشقٍ" لنزار"تُلهم الإلهام …
من أغاني الحب و من أكوام النار والغبار و الأوهام…
من" بان كيمون" إلى مُنظمة "اتركوهم فيما بينهم، يَتقاتلون" ….
فمَن حَرْبُهُم على الطاولاتَ، ليسوأ كَمَن يُنثَرُون فُتات…
من يَزرعون ذُعرَ المنَايا، مُتَيَمٌ جَمْعُهم بعشقِ الحياة…
كأن فَحَسْبُ لَهُم وُجِدَ الكونُ هذا و تلك النِعم و تلك الجنات…
فهم خُلقوا من ماء و طين، يغطي الثَرى قبحهم بعد حِين…

من الأُنْس إلى السَعير…
من دفا ليالِ صيفٍ إلى شتاءٍ قارسِ البردِ مَطير…
من شروق شمسٍ حالمةٍ إلى حُلكة ليلٍ أسير ..
من خراب في" الحَسَكَة" و "بِديرِ الزِور" ترويعٌ و تهجير…
من قراءةٍ لآيةٍ و ترتيلٍ للأسفَار إلى لعنةٍ وشَتاتٍ وتدمير…
من بُقعة الشايِ على النافورة إلى حُفرٍ و كُربٍ و تَعتير…

من زهر الليمون إلى عبير الرَيْحان …

رسالةٌ تُقْرِؤُكَ ذكرًى للحب و للسلام و للنعيم…
جرُحكَ هو بِذاتِ العُمقِ جرحٌ يُدمي جسدي المُصْقَعِ السقيم …
لوعةُ الشوقِ وَسْطَ الحنايا ، نارٌ تنخُر ما تبقى من الهَشيم…
بأي سوادٍ تكتحلُ العينُ الذاوية؟
و بدل الدمع هل تبكي دمًا أم تبكي الحنين؟…
بأي لعنةٍ سوف أُلقي على من أَثْكلوا وطنا و رمَوْهُ في الجحيم؟…
فطيور السنونو قد هاجرت و سافرت مع السلام، مع المستقبل،
والحاضر و الماضي و مع صغائر الأحلام…ومع كل الأغنيات ومع الترانيم…
من ضِيق الأفْقِ إلى جُبْنِ الحروب….
أخذوا زهر الشباب و أحرقوا شجر الزيتون…
دفنوا الآمل بالتراب و أباحوا الضربَ بكفِ المَنون…
التهموا روحَ الشيوخِ و البنات واستباحوا أرواح البنون…
لَما أبادوا شعبا طيبا، وقف الآخرون كما في الملاعب يتفرجون…
فالحرب هي لعبة، فيها الذئاب تستبيح دم الحملان وتستبيح المنون…
و ليس فيها من غالب، سوى أرواحٍ غاضبةٍ،
تُقدم في سخريةٍ، قرابيناً في صُحون…
من ورقةٍ و ظرفٍ…إلى أمي الحَنُون…
من بقايا أمي إلى لوعةٍ تَتَأَجَجُ نارا بين الضلوع…
من بقايا أختي أكتب سيلا يذرف نهرا للدموع…
من بقايا أترابي أسافر في سفينة "نوحٍ" للخلاص…بلا رجوع…
من بقايا حبيبة أُذِلَت، أقسمت بالموت ولم أقسم لأجلها بالخضوع…
من بقايا حياة…أهرب إلى الموت، عسى فيه الملاذ وفيه شمس و بزوغ…
من ورقة و ظرف…إلى وَلَدي…
صغيرٌ بيدِه يحمل نعشًا …و صندوقا يحمله من خَشَب…
صغيرٌ لرخصتهِ يحمل اسماً و يحمل مدرسةً و كُتب…
و يَمْسحُ عن عينِي دمعِي أنا، و تَمسحُ عينِايَ عنه التُرَب…
يُلَفُ في خرقةٍ باليةٍ، يُعاتب ذُعري و يسألني:" "يَاِبي" ما السَبب؟"
ويُدفن، وتُدفن معه أحلام طفولته… وتدفن معه الكتب…

من ورقة و ظرف إلى أبي الحنون…
من بقايا عظامك صنعتُ بيتاً…
ومن شَعر لحيتك صنعتُ حبلاً…
ومن رعشة يديك صنعتُ عاصفةً…
لأجُر بالحبل البيتَ و ارميهِ في قلبِ ا لعاصفة…
فمن الآن و صاعدا لا بيتَ لي سوى بيتٌ…
يسكنه ملك الموت… و ملك الموت يقول لكم جميعاً:
"كُفوا،كُفوا… اتركوا الحياة تَحيا ،اتركوها تعيش…"
وبعد التعازي، السلام ختام و الختام سلام…"

« La guerre est le témoin arrogant de l’absurdité et de l’insatiabilité du commun des mortels. L’homme est la créature la plus animalement et la plus instinctivement douée, pour être la plus féroce et la plus sanguinaire, parmi tous les prédateurs»
M y
Yamina Mansour
Hassi Bah Bah ( Djelfa)
LE 06/ 08/ 2022