J’entrai au cours élémentaire. Je fus placé à côté de Vigoureux. Il était deux fois plus grand et plus fort comme moi, brutal, sournois : j’en avais peur. Le premier jour, on nous avait distribué des livres. Vigoureux d’autorité s’était emparé de toute la pile, avait gardé les meilleurs et m’avait donné les vieux, en me regardant d’un air menaçant… J’avais le coeur gros, moi qui étais si soigneux de ms affaires, si jaloux de leur propreté. Vigoureux copiait, je m’en étais tout de suite aperçu. Ma jeune honnêteté considérait cela comme un crime. Lorsque nous faisions un devoir, son oeil rond et terne plongeait effrontément su mon cahier. Je résistais. Je mettais ma main sur la page fraîche d’encre. Il me donnait sournoisement un coup de coude et cela faisait des tâches. Il ricanait. Il savait bien que je serais puni. A la composition, il exigeait que je le laisse copier. Je résistais encore. «Tu vas voir çà la récré», menaça-t-il. Lorsqu’il s’aperçut que décidément, je ne me laisserais pas impressionner, il employa un autre procédé. Rageusement, il se rencogna au bout de son banc, se pencha sur son cahier encore un peu plus, poussa son cahier à l’extrême bord de la table et tout à coup, leva la main, claqua furieusement les doigts et s’écria avec indignation : «Monsieur, Monsieur, il copie ! » Le maître le crut. Je fus puni. Je pris conscience de l’injustice du monde.
ise à raconter un ou des événement (s). Il se caractérise le plus souvent par -l’emploi du passé simple (et de l’imparfait) -les verbes d’action (faire, entrer, se baisser, voyager…) -les indicateurs temporels: dimanche dernier, hier, en 1945, au IV ème siècle av.JC, puis
Exemple: tiré de La Ficelle
Maître Hauchecorne, de Bréauté, venait d’arriver à Goderville, et il se dirigeait vers la place, quand il aperçut par terre un petit bout de ficelle. Maître Hauchecorne, économe en vrai Normand, pensa que tout était bon à ramasser qui peut servir ; et il se baissa péniblement, car il souffrait de rhumatismes. Il prit par terre le morceau de corde mince, et il se disposait à le rouler avec soin, quand il remarqua, sur le seuil de sa porte, maître Malandain, le bourrelier, qui le regardait. Ils avaient eu des affaires ensemble au sujet d’un licol, autrefois, et ils étaient restés fâchés, étant rancuniers tout deux. Maître Hauchecorne fut pris d’une sorte de honte d’être vu ainsi par son ennemi, cherchant dans la crotte un bout de ficelle. Il cacha brusquement sa trouvaille sous sa blouse, puis dans la poche de sa culotte ; puis il fit semblant de chercher encore par terre quelque chose qu’il ne trouvait point, et il s’en alla vers le marché, la tête en avant, courbé en deux par ses douleurs
Le type descriptif
vise à caractériser (définir les caractéristiques) d’un objet, d’un lieu ou d’une personne. Souvent, on le reconnaît par ces indices: -l’emploi de l’imparfait (s’il décrit au passé). -les verbes d’état: être, sembler, paraître, avoir l’air… -les adjectifs, les groupes de noms, des compléments circonstanciels et les relatives visant à caractériser: La voiture rouge( adjectif)/de mon père (CDN)/qui est garée (relative),devant la maison (CCL)… -les indicateurs spatiaux/ de lieu: en face de, à côté de, devant, dans, sur, au-dessus…
Exemple: tiré toujours de La Ficelle
Sur toutes les routes autour de Goderville, les paysans et leurs femmes s’en venaientvers le bourg, car c’était jour de marché. Les mâles allaient, à pas tranquilles, tout le corps en avant à chaque mouvement de leurs longues jambes torses, déformées par les rudes travaux, par la pesée sur la charrue qui fait en même temps monter l’épaule gauche et dévier la taille, par le fauchage des blés qui fait écarter les genoux pour prendre un aplomb solide, par toutes les besognes lentes et pénibles de la campagne. Leur blouse bleue, empesée, brillante, comme vernie, ornée au col et aux poignets d’un petit dessin de fil blanc, gonflée autour de leur torse osseux, semblait un ballon prêt à s’envoler, ‘oùsortait une tête, deux bras et deux pieds.
Le type injonctif( ou prescriptif)
vise à conseiller, recommander ou donner les ordres. Il emploie l’impératif, le conditionnel présent ou
parfois l’infinitif:
Exemple tiré de la fin du Chevalier Double
Jeunes femmes, ne jetez jamais les yeux sur les maîtres chanteurs de Bohême, qui récitent des poésies enivrantes et diaboliques. Vous, jeunes filles, ne vous fiez qu’à l’étoile verte ; et vous qui avez le malheur d’être double, combattez bravement, quand même vous devriez frapper sur vous et vous blesser de votre propre épée, l’adversaire intérieur, le méchant chevalier.
Le type argumentatif:
L’objectif du discours argumentatif est de soutenir un point de vue et de convaincre un adversaire, soit pour modifier son opinion ou son jugement, soit pour l’inciter à agir. Comment le repérer ? Quelles sont les différentes marques de l’argumentation ?
1. Repérer le discours argumentatif
Le discours argumentatif défend une thèse au moyen d’arguments étayés sur desexemples. Prenons pour exemple ce texte où Sartre défend l’engagement politique des artistes : « Puisque l’écrivain n’a aucun moyen de s’évader, nous voulons qu’il embrasse étroitement son époque […]. Je tiens Flaubert et Goncourt pour responsables de la répression qui suivit la Commune parce qu’ils n’ont pas écrit une ligne pour l’empêcher. Ce n’était pas leur affaire, dira-t-on. Mais le procès de Calas, était-ce l’affaire de Voltaire ? La condamnation de Dreyfus, était-ce l’affaire de Zola ? L’administration du Congo, était-ce l’affaire de Gide ? Chacun de ces auteurs, en une circonstance particulière de sa vie, a mesuré sa responsabilité d’écrivain » (Les Temps modernes,
n°1).
1.1. Les marques de subjectivité
Le discours argumentatif est un énoncé ancré dans la situation d’énonciation. Il est rédigé au présent d’actualité, le plus souvent à la première personne (ex. : « nous voulons qu’il embrasse étroitement son époque […] »). Le locuteur est plus ou moins engagé dans son argumentation. Pour exprimer clairement une position subjective, il peut utiliser des modalisateurs, par exemple : – des adjectifs et des groupes nominaux mélioratifs (exprimant un point de vue positif, valorisant) ou péjoratifs (exprimant un point de vue négatif, dévalorisant) ; – des verbes de sentiment (aimer, regretter, détester, etc.) et d’opinion (supposer, affirmer, penser, etc.) ; Ex. : « Je tiens Flaubert et Goncourt pour responsables de la répression […] » – des adverbes et des locutions adverbiales de sentiment (hélas !, heureusement, etc.), d’opinion (peut-être, sans doute, évidemment, bien sûr, etc.) ou d’intensité (très, trop, suffisamment, etc.). Pour impliquer le destinataire dans son raisonnement, le locuteur utilise la deuxième personne et a recours à des injonctions ou à des interrogations rhétoriques. Ex. : « Le procès de Calas, était-ce l’affaire de Voltaire ? »
1.2. Un discours organisé
Pour être efficace, le discours argumentatif doit être organisé : les arguments sont souvent reliés par des connecteurs logiques, qui expriment l’opposition (mais, or, cependant, néanmoins, pourtant, toutefois, en revanche, etc.), la cause (car, en effet,donc, c’est pourquoi, aussi, ainsi, par conséquent, etc.). La première étape d’une argumentation correspond souvent à l’exposé de la thèse que l’on veut défendre ou réfuter. Puis le locuteur présente des arguments ou des objections, souvent étayés par des exemples (tirés de l’expérience personnelle, de l’histoire ou de l’actualité). Le schéma argumentatif peut varier : le locuteur peut choisir de défendre sa propre thèse et de passer sous silence la thèse adverse ; il peut aussi commencer par réfuter la thèse adverse ou, à l’inverse, feindre de concéder certains points à la thèse adverse afin de mieux disposer le destinataire à accepter la sienne. 2. Comprendre les stratégies de la persuasion Pour convaincre, le locuteur s’adresse à la raison. Ainsi, pour défendrela scolarité obligatoire, on peut recourir à différents arguments rationnels : le principe de l’égalité, l’éveil à la citoyenneté ou encore le calcul économique (investir aujourd’hui pour avoir demain une main d’œuvre qualifiée). Le raisonnement peut aller du général au particulier (raisonnement déductif), du particulier au général (raisonnement inductif) ou conduire à la mise en parallèle de deux situations (raisonnement analogique). Pour persuader, le locuteur s’adresse aux sentiments, à l’affectivité. Certains arguments visent ainsi à provoquer la compassion, l’indignation. Ex. : « Messieurs, ne négligez pas ceci, vous ne le pouvez pas ; n’oubliez pas les 624 000 enfants, le septième de la population scolaire, qui, en 1876, ne recevaient aucune instruction, n’apprenaient ni à lire, ni à écrire, ne recevaient aucune notion de l’histoire de leur pays, aucune notion de moralité générale. Ces enfants, pouvez-vous les laisser danscet état inférieur ? » Discours de Paul Bert, le 4 décembre 1880
le résumé de texte la société européenne d’algérie
Compte rendu objectif du texte p.18 (manuel de lecture 3AS
Mahfoud KADDACHE dans son ouvrage « La Conquête Coloniale et la Résistance s’intéresse à la société européenne d’Algérie post-coloniale. Il en fait la description et l’analyse
Dans ce texte, M. Kaddache fait remarquer que la colonisation fut la cause évidente de l’arrivée en Algérie de colons européens imbus de leur supériorité technique et économique D’après lui, quelques dates repères permettent de confirmer cela. En 1840 déjà, 56% des Européens établis dans les grandes villes n’étaient pas français. Mais dès 1842, des artisans, des agriculteurs … en quête de richesse, arrivèrent de tous les pays du bassin méditerranéen L’auteur souligne le fait que l’Etat français de l’époque (1870) encourageait les fermiers Alsaciens à envahir l’Algérie en échange de promesse de propriétés. Ainsi, cette politique de naturalisation visait à multiplier le nombre de Français en Algérie. La supériorité technique de l’occupant confortait alors ses idéaux de suprématie par rapport à une population indigène
La Population urbaine en Algérie dans les années 1920
La poussée démographique pour importante qu’elle était à l’époque, n’inquiétait pas encore sérieusement les Européens. Les Musulmans étaient encore dans leur grande majorité cantonnés dans leur bled. Dans les villes, la colonisation européenne facilitée par la naturalisation, se renforçait de plus en plus. Seuls, les rachats des terres par les Indigènes et la misère, « mère du banditisme », inquiétaient les Européens qui craignaient de voir les masses rurales constituer une force révolutionnaire dangereuse. La population musulmane atteignait au recensement de 1921 le chiffre de 4.923.186, en augmentation de 182.660 sur celui de 1911. Les progrès avaient été faibles au cours de cette décennie, la guerre qui avait éloigné un grand nombre de jeunes hommes et la crise de 1920 expliquent ce faible accroissement. De son côté, la population européenne avait augmenté de 35.804, avec un taux de croissance (4,87%) supérieur à celui des Musulmans. Le succès relatif de la naturalisation des étrangers était encore un autre élément rassurant pour les Européens. Le rapport était de 1 Musulman pour 10 Européens. Il y avait une masse de musulmans qui risquait de noyer les Européens; le « danger » était réel, mais les perspectives démographiques étaient rassurantes : les Indigènes restaient cantonnés dans leur bled, les villes n’étaient pas encore envahies.
Mahfoud KADDACHE, Histoire du nationalisme algérien,SNED, Alger, 1981.
Le compte rendu objectif : Le texte présent est un texte historique, écrit par Mahfoud KADDACHE, un historien algérien qui aborde le sujet de la population européenne vivant en Algérie pendant les années vingt. Le texte suit une progression thématique à thème dérivé. Le rachat des terres par les Originaires commençait à faire peur aux européens qui vivaient en Algérie à cette époque. Le nombre la population européenne a vu une hausse de 4.87 % par a rapport à celle musulmane. C’est la naturalisation qui a aidé les européens à dépasser le nombre des autochtones qui restaient toujours installer dans leurs villages.
. Qu’est-ce qu’un compte rendu objectif ? Le compte rendu a le même but général que le résumé : rendre en peu de mots, reprendre brièvement l’essentiel d’un texte. C’est transformer un texte (texte source) en un texte second, plus court qui doit lui être l’équivalent en fonction de l’information, le sens et l’intention de l’auteur. Il permet aux lecteurs de comprendre ou retrouver l’essentiel. Reprendre de façon générale les idées et le contenu général d’une œuvre d’origine par un style personnel * la rédaction d’un compte-rendu requiert les mêmes compétences que le résumé : 1.***202;tre sûre de bien comprendre le texte puis assimiler correctement l’information de ce texte. 2. Déterminer quels éléments sont nécessaires et lesquels sont superflus. 3. Déterminer l’idée principale. 4. Reformuler de votre style les idées du texte d’origine. 5. Ne pas recopier les phrases intégrales du texte (on n’interdit pas la citation). *MAIS, le compte-rendu objectif a aussi quelques particularités : Le résumé a- Conserver l’ordre du texte. b- Suivre obligatoirement l’ordre du texte c- Garder le système d’énonciation (je……….) d- Reformuler le discours initiale sans prendre position (proscrire, interdire les formules : l’autre pense que…., l’auteur croit que…., l’auteur affirme que ……, l’auteur montre que……., l’auteur démontre que….) e- Respecter le nombre des mots exigés (1 /4 du texte) Le compte-rendu objectif a- Il cherche à faire ressortir l’idée principale c’est-à-dire mettre en relief l’idée générale. b- Il ne doit pas nécessairement suivre l’ordre des idées c- Rendre compte à la troisième personne de la pensée de l’auteur (il) d- Admettre les formules : l’autre pense que…., l’auteur croit que…., l’auteur affirme que ……, l’auteur montre que……., l’auteur démontre que…. e- Respecter le nombre des mots exigés Remarque : 1. Le compte rendu objectif est généralement plus long que le résumé. 2. Le compte-objectif est descriptif et non critique. * les étapes de la rédaction d’un compte-rendu objectif sont : 1. Composer une introduction qui présente l’œuvre : nom de l’auteur, renseignement biographique sur l’auteur (si la longueur du compte rendu le permet et si ces renseignements sont pertinents), information biographique de l’œuvre, genre d’œuvre, idée ou intrigue principal. 2. Reformuler les informations et les idées par votre style personnel. 3. Agencer toutes les parties pour qu’elles forment un tout cohérent, logique et suivi.
Exemple : le compte rendu objectif du texte : « la société européenne d’Algérie » Le résumé La France ramena des européens pour s’installer en Algérie, le nombre de ces européens qui étaient des travailleurs pauvres et qui avaient une mentalité de supériorité, s’augmentait. L’Algérie devint un exil pour eux qui voulaient être les indigènes de ce pays. Le compte-rendu objectif Le texte qui a été écrit par l’historien algérien Mahfoud KADDACHE , est extrait de son ouvrage qui s’intitule « la conquête coloniale et la résistance » paru dans les éditions Nathan-Enal, en1988. Le texte dans son ensemble parle de la vie des gens européens qui sont venus pour vivre en Algérie. L’auteur, dans son écrit , montre que les européens que la France ramena pour s’installer en Algérie et pour devenir les indigènes de ce pays, avaient une mentalité de supériorité, il cherche à prouver que le nombre de ces européens travailleurs , pauvres s’augmentait,pour lui, l’Algérie devint un exil . Activité : faites le compte-rendu objectif des textes explorés
exemple d’un compte rendu objectif
La controverse sur les indiens d’Amérique
Le cardinal envoyé par le pape Aidothoé la controverse qui oppose deux religieux: Sépulvéda et Las Casas – Oui, éminence, les habitants du nouveau monde (les indiens d’Amérique) sont des esclaves par nature en tout point conforme à la description d’Aristote – Cette affirmation demande des preuves, dit doucement le cardinal Sépulvéda n’en disconvient pas – D’abord, les premiers qui ont été découverts se sont montrés incapables de toute initiative, de toute invention. En revanche, on les voyait habile à copier les gestes et les altitudes des espagnols, leurs supérieurs. (…) Cette tendance à copier (…) est le caractère même de l’âme d’esclave – Mais on nous chante une vieille chanson s’écrie las casas. De tout temps les envahisseurs, pour justifier leur mainmise, ont déclaré les peuples conquis indolents, des pourvus, mais très capables d’imiter ! césar racontait le même chose des gaulois qu’il asservissait ! nous ne pouvons pas ralentir cet argument ! césar s’aveuglait volontairement sur la vie véritable des peuples de la gaule, sur leurs conformes, leurs langages, leurs croyances et même leurs outils ! il ne voulait pas, et par conséquent ne pouvait pas voir tout ce que cette vie offrait d’original. Et nous faisons de même: nous ne voyons que ce qu’ils imitent de nous ! le reste, nous l’effaçons, nous le détruisons à jamais, pour dire ensuite: ça n’a pas existé Le cardinal, qui n’a pas interrompu le dominicain, semble attentif à cette argumentation nouvelle, qui s’intéresse au coutumes des peuples. Il fait remarquer qu’il s’agit d’un terrain de discussion des plus délicats, où nous risquons d’être constamment ensorcelés par l’habitude, prise depuis l’enfance, que nous avons de nos propres usages, lesquels nous semblent de ce fait très supérieurs aux usages des autres – Sauf quand il s’agit d’esclaves nés, dit le philosophe. Car on voit bien que les indiens ont voulu presque aussitôt acquérir nos armes et nos vêtements – Certains d’entre eux, oui, sans doute, répond le cardinal. Encore qu’il soit malaisé de distinguer dans leurs motifs, ce qui relève d’une admiration sincère ou de la simple flatterie Quelles autres marques d’esclavage naturel avez-vous relevées chez eux – Ils ignorent l’usage du métal, des armes à feu et de la roue, ajoute Sépulvéda. Ils portent leurs fardeaux sur les dos, comme des bêtes, pendants de long parcours. Leur nourriture est détestable, semblable à cette des animaux. Ils se peignent grossièrement le corps et adorent des idoles affreuses. J’ajoute qu’on les décrits stupides. Il changent très fréquemment de femmes, ce qui est un signe très vrai de sauvagerie. Ils ignorent aussi la nature de l’argent et n’ont aucune idée de la valeur respective des choses. Par exemple, ils échangeaient cotre de l’or le verre cassé – Eh bien ! s’écrie Las Casas, parce qu’ils n’adorent pas l’or et l’argent, est ce une raison pour les traiter des bêtes? Et pourquoi jugez vous leurs nourriture détestable? Y avez-vous goûté? Parce qu’une nourriture est différente de la nôtre doit on la trouver répugnante Ils mangent des œufs de fourmi, des tripes d’oiseau – Nous mangeons des tripes de porcs! Et des escargots! Ne nous a-t-on pas appris, d’un autre côté, qu’il cultivent des fruits et des légumes qui jusqu’ici nous étaient inconnus? Et que certains de leurs tubercules son délicieux? Vous dites qu’ils portent leurs fardeaux sur le dos: ignorez-vous que la nature ne leur a donné aucun animal qui pût le faire à leur place Quant à se peindre grossièrement le corps, qu’en savez vous? Que signifier le mot "grossier
Jean-Claude Carrière, La controverse de Valladolid
:Question .Faites le compte rendu objectif de texte :Réponse Il s’agit d’un débat sur les habitants du Nouveau Mande; extrait de la controverse de Valladolid, d’après Jean-Claude Carrière, édité en 1991 En effet, le cardinal a été envoyer pour arbitrer la controverse qui opposait le philosophe Sépulvéda et la dominicain Frère Bartholomé de Las Casas Ces deux religieux débattent de la questions des Indiens: Sépulvéda affirme que ces indigènes sont nés pour être esclaves et s’appuie sur l’argument d’autorité en se référant au grand philosophe Aristote. Il avance que les Indiens sont incapables d’invention et qu’au contraire, ils sont doués pour singer les Espagnoles qui leur sont supérieurs. Par ailleurs, il multiplie les exemples qui prouvent leur sauvagerie En revanche, Las Casas plaide en faveur des habitants du Nouveau Monde. Il réfute l’argument de l’imitation et illustre sont point de vue par les propos de César qui justifiait la mainmise sur les Gaulois par leur incapacité à copier les gestes de leurs envahisseurs; la citation utilisée ici n’est pas la seule modalité argumentative; on constate également l’utilisation du questionnement: « parce qu’une nourriture est différente de la notre, doit-on la retrouver répugnante?», ainsi que la comparaison: Et nous faisons de même.». Il utilise le raisonnement déductif dans: – Ils mangent des œufs de fourmi, des tripes de oiseaux… – Nous mangeons des tripes de porc! Et des escargots Sépulvéda tente de convaincre le cardinale que les Indiens sont des esclaves alors que Las Casas essaye de persuader que c’est un peuple différent qui à un mode de vie propre à lui Le texte a donc une visée argumentative
رد: exemple d’ un compte rendu objectif d’un texte
رد: exemple d’ un compte rendu objectif d’un texte
Le texte narratif Le texte narratif Texte : La lecture II n’y avait pas un seul livre dans la maison ou j’ai grandi. Mon père aimait parler, mais il n’aimait pas lire. Ma mère n’avait pas de temps à perdre : elle était toujours derrière sa machine à coudre. A l’âge de quatorze ans, j’entrai à la bibliothèque de la ville. Et depuis, je n’ai plus cessé d’aimer passionnément les livres. Mais le vieil homme qui gardait la bibliothèque ne me permit de lire que Jules Verne. D’après jean Guehenno « Carnet du vieil écrivain » I. Compréhension de l’écrit : 1 – Qui parle dans le texte ? -la mère -l’enfant -le père Recopie la bonne réponse. 2 -Dans la maison du narrateur : a- Il y avait beaucoup de livres. b- Il y avait quelques livres seulement. c- Il n’y avait pas de livres. 3 – Où l’enfant avait-il pris goût à la lecture ? 4 – Relève du texte deux (2) mots de la même famille de « lecture » 1-………………. 2-……………