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التغذية الصحيّة

Les associations alimentaires

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1 – Le temps de digestion des aliments
Est très différent selon les familles d’aliments. Il peut varier de quelques minutes pour les jus de fruits, les fruits, le sucre, le miel, à environ une demi-heure pour les légumes verts et jusqu’à cinq heures pour les légumineuses (lentilles et légumes secs en général).

2 – Le milieu acido-basique digestif

Rappel : le pH du sang est de 7,35, légèrement basique, le pH urinaire varie de 5 à 9 selon les heures de la journée et l’état de santé de la personne, le pH de la peau est de 5,2.

Ce qui est important, c’est de savoir que la digestion se fait dans des milieux d’équilibre acido-basiques qui peuvent être TR***200;S différents suivant l’aliment ingéré.

3 – L’énergie nécessaire :
On ignore (ou on oublie) trop souvent que la digestion nécessite une mobilisation d’énergie importante, et que le capital d’énergie nécessaire pour la digestion-assimilation sera totalement différent selon les aliments ingérés, et qu’il peut être considérable pour certains.

Les sucres lents
On les appelle aussi féculents, glucides lents, hydrates de carbone.
Ce sont les pommes de terre, le riz, les pâtes, le pain, le quinoa, le millet, le sarrasin, la semoule de couscous (toutes les céréales en général).
Ils subissent une première phase digestive dans la bouche, en milieu basique, grâce à la mastication et à la sa**** qui est basique (pH 7 à 8).
Ce travail de transformation chimique continue dans l’estomac, toujours grâce à ce suc salivaire basique.
L’aliment ainsi travaillé et broyé passe ensuite dans le haut de l’intestin grêle (le duodénum).
D’autres sucs digestifs pancréatiques (pH 7 à 8) vont continuer et finir ce travail de digestion basique avant assimilation par les parois de l’intestin.
La digestion des féculents se fait donc en milieu basique et principalement dans la bouche et le duodénum.

La digestion des céréales provoque une dépense d’énergie considérable pour "brûler" le sucre en excédent.
De ce fait, l’ensemble cardio-pulmonaire est mis à rude épreuve lors de l’utilisation de ces sucres qui arrivent massivement. Pour éviter les sensations de chaleur excessive dans le corps, le surmenage du pancréas chargé de maintenir le taux de sucre dans le sang et l’usure plus rapide du système cardio-pulmonaire, les sédentaires doivent éviter la consommation de céréales (pour les asthmatiques, elle est fortement déconseillée, dans ce cas, leur préférer les pommes de terre).

Pour les travailleurs physiques, les sportifs, une consommation modérée (une fois par jour) de céréales leur apportera largement le sucre et les nutriments nécessaires à leurs activités.

Les protéines
Elles sont contenues dans la viande, le poisson, les oeufs, le yaourt, les fromages, le soja, les noix, les noisettes et les amandes (oléagineux).
Elles ne subissent pas d’action chimique buccale.

Après mastication, ces aliments parviennent dans l’estomac.

Dans ce dernier, l’organisme libère de l’acide chlorhydrique (HCI) d’un pH 2 à 4, donc très acide.
Une fois transformées en acides aminés, les protéines passeront dans l’intestin grêle pour être à leur tour assimilées sous forme d’acides aminés. La principale transformation chimique des protéines se fait dans l’estomac en milieu acide.

On voit donc que le mélange féculent-protéine est incompatible : nous n’avons qu’un seul estomac et on ne peut réclamer à celui-ci un milieu à la fois basique d’un pH 7 à 8 pour les féculents et un milieu acide d’un pH 2 à 4 pour les protéines.

Ceci va à l’encontre de la démarche alimentaire actuellement très courante, qui est d’associer presque systématiquement poisson ou viande avec riz, jambon avec purée, steak avec frites, etc…

Viandes et poissons
Pour les inconditionnels, la viande et le poisson apportent des protéines nobles.
Oui, mais ces aliments apportent également beaucoup de déchets appelés purines, urée et acide urique.

Consommer quotidiennement de la viande et / ou du poisson est un excès regrettable et favorable au dépôt d’acide urique dans les articulations. La porte est ainsi ouverte à un grand nombre de maladies comme : arthrite, arthrose, poly- et périarthrite, goutte, rhumatisme… (liste non exhaustive)

Un cocktail quotidien de viande + produits laitiers devient explosif au fil des années.

Pour les grands "mangeurs de viande", en ramener la consommation à trois ou quatre fois par semaine, dans un premier temps, sera une étape transitoire, nécessaire à une diminution de leur toxémie et donc un pas vers la santé.

Pour les végétariens, la consommation de soja et d’oléagineux (noix, noisette, amande) remplacera favorablement la viande et le poisson.
Et pour ceux qui prennent conscience de la nécessité de supprimer ces aliments, la transition peut se faire en utilisant les viandes blanches, poulet, dinde, de meilleure qualité (si élevage "bio" dans de bonnes conditions) que la viande rouge car elles contiennent moins de purines au départ.

Le poisson "sauvage" (non issu d’élevage) est de meilleure qualité biologique (mis à part la présence éventuelle de mercure et autres "métaux lourds") car il n’a pas reçu d’antibiotiques, de vaccins, d’hormones de croissance ni de nourriture inadaptée à son espèce (comme c’est le cas pour un grand nombre d’animaux et poissons d’élevage).
Mais il a un inconvénient majeur : c’est un aliment qui rentre très vite en décomposition et fabrique rapidement des poisons. Son ultra-fraîcheur avant consommation est obligatoire.
Sa surconsommation entraîne les mêmes problèmes que la viande car le taux de protéines est équivalent.

Les légumineuses
Elles comprennent les lentilles, le soja, les haricots blancs et rouges (légumes secs en général).
Elles sont très riches à la fois en protéines et en féculents.
Malgré leur apport nutritionnel important, ces aliments sont difficiles à digérer car féculents et protéines sont incompatibles entre eux.
Les légumineuses ne sont pas conseillées aux personnes à faible vitalité.

Les lipides
Très importants dans l’alimentation, il faut y apporter une attention particulière.
Les huiles végétales, le beurre, la crème fraîche, le saindoux, l’avocat sont souvent en surcharge avec les protéines, car ces dernières contiennent déjà des lipides (la viande de porc, classée en protéine, est très grasse, très lipidique).

Les légumes verts de saison
Ce sont les rois de l’alimentation. Ils sont tous très compatibles entre eux.
On peut les consommer crus ou cuits.
Exemples : salade composée avec laitue, radis, concombre ou soupe de légumes poireaux-carottes-navets.
Leur point fort est d’être compatible avec toutes les autres familles d’aliments : protéines, féculents, lipides.

On DOIT en consommer TOUS LES JOURS !!!