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بحث حول حسيبة بن بوعلي باللغة الفرنسية

بحث حول حسيبة بن بوعلي باللغة الفرنسية


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بحث حول حسيبة بن بوعلي باللغة الفرنسية

Hassiba Ben Bouali est née le 18 janvier 1938 à Orléansville en Algérie, son père, médecin de profession, est originaire de Chlef. En 1947, ses parents s’installent à Alger où elle fait ses études secondaires au lycée Delacroix. Elle adhère au scoutisme et ses voyages à travers l’Europe lui permettent de découvrir la misère du peuple algérien en exil. En 1954, à 16 ans, elle intègre l’Union générale des étudiants musulmans algériens, premier pas de son engagement nationaliste qui durera jusqu’à sa mort durant la bataille d’Alger. Parallèlement à ses études, Hassiba Ben Bouali milite avec sa mère dans une association caritative, La tasse de lait, où elle prend conscience de la misère que subissent ses compatriotes.

Elle travaille bénévolement à l’hôpital Mustapha Bacha grâce au médecin de famille, le docteur Marchioni, un libéral qui avait compris le but de Hassiba. Elle y prend des cours de secourisme, qui vont lui permettre d’avoir accès à certain produits nécessaires à la confection des bombes : grâce à son apparence physique (blonde aux yeux clairs), elle passe inaperçue et peut faire sortir ces produits. Elle est enrôlée avec de jeunes étudiants, dont Abderrahmane Taleb et le docteur Daniel Timsit, dans le « réseau des bombes » de Yacef Saadi situé à Birkhadem, où elle sera chargée d’alimenter le laboratoire, de transporter des bombes et même de les poser. La traque se referme sur le réseau qui est découvert, le propriétaire est arrêté. Hassiba doit entrer dans la clandestinité.

Le 8 octobre 1957, elle se trouve dans la Casbah, en compagnie d’Ali la Pointe, le Petit Omar et Hamid Bouhamidi, dans une maison que les parachutistes français encerclent et, devant leur refus de se rendre, font sauter.

En son honneur, l’université de Chlef porte son nom, ainsi qu’un lycée d’Alger dans l’arrondissement de Kouba et un important boulevard de la ville d’Alger, du quartier la Farge (ruisseau) jusqu’au boulevard Colonel Amirouche, autre militant et résistant de la guerre d’Algérie.




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