مرحبا بكم اصدقائي عفوا عن الغياب
المهم اريد طلب منكم مساعدتي اريد بحثا بالفرنسة عن المخذرات
Définition des drogues
L’Académie Nationale de Médecine, dans sa séance du 28 novembre 2022, a adopté le texte suivant pour définir le mot "drogue" :
"
Substance naturelle ou de synthèse dont les effets psychotropes
suscitent des sensations apparentées au plaisir, incitant à un usage
répétitif qui conduit à instaurer la permanence de cet effet et à
prévenir les troubles psychiques (dépendance psychique), voire même
physiques (dépendance physique), survenant à l’arrêt de cette
consommation qui, de ce fait, s’est muée en besoin.
A un certain
degré de ce besoin correspond un asservissement (une addiction) à la
substance ; le drogué ou toxicomane concentre alors sur elle ses
préoccupations, en négligeant les conséquences sanitaires et sociales de
sa consommation compulsive. En aucun cas le mot drogue ne doit être
utilisé au sens de médicament ou de substance pharmacologiquement
active. "
Les drogues agissent sur le cerveau et perturbent son
fonctionnement, c’est pourquoi on les appelle aussi "produits
psychoactifs".
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS),
l’alcool et le tabac sont des drogues, ils répondent, en effet, à la
définition précédente.
Effets et dangers des drogues
Les effets,
les risques et les dangers des drogues (substances psychoactives)
varient suivant les produits et l’usage que l’on en fait. Les raisons
pour lesquelles chacun peut être amené à en consommer diffèrent selon
chaque individu, son histoire, son état de santé, son environnement
familial et social :
• on peut boire un verre d’alcool pour se
détendre ou pour le plaisir de goûter un bon vin, pour se sentir mieux
ou surmonter un moment douloureux,
• fumer du tabac ou du cannabis
pour faire comme les autres, pour le plaisir de partager un moment avec
d’autres ou parce qu’on ne peut plus s’arrêter,
• consommer de l’ecstasy dans le désir d’accéder à des sensations extrêmes,
•
consommer abusivement une substance pour atténuer une sensation de
malaise, rechercher l’oubli d’une souffrance ou d’une réalité vécue
comme insupportable.
La consommation de ces produits procure un plaisir ou un soulagement immédiat, contrôlé ou non
L’usage
de drogue expose à des risques et des dangers pour la santé et le
comportement social. Il peut entrainer des risques d’accidents de toute
nature. Il peut également conduire à la dépendance.
Chaque drogue présente :
• un potentiel intoxicant c’est à dire des effets somatiques et psychiques, pouvant aller jusqu’à la mort par overdose.
•
un potentiel "agressogène", lié à une désinhibition et à un sentiment
de toute puissance, qui conduit à la violence ou aux accidents.
• un
potentiel addictif, c’est à dire la capacité à conduire à la
dépendance. Le délai de dépendance, physique ou psychique, sera plus ou
moins rapide mais la dépendance n’est jamais absente.
Les risques et dangers varient d’une drogue à l’autre :
•
le risque somatique, c’est à dire la capacité à léser certains organes
(foie ou système nerveux pour l’alcool, destruction des neurones pour
l’ecstasy, cancer pour le tabac ou le cannabis, etc. ) et à induire des
maladies.
• le risque psychique : troubles psychiques durables plus
ou moins graves : modification de l’humeur, perte de contrôle de soi,
troubles du comportement, anxiété, dépression, crises d’angoisse et de
panique,délire, psychoses, paranoïa, troubles de la personnalité.
• le risque social : isolement, marginalisation, exclusion sociale, violences, accidents.
•
le risque maternel et foetal : fausse couche, mort in-utero,
accouchement prématuré, malformations du foetus, mort subite du
nourrisson, retard de croissance, anomalies mentales.
A noter le
risque maternel très fort induit par la consommation d’alcool par une
femme enceinte, même sans abus, c’est le "Syndrome d’Alcoolisation
Foetale" ou SAF.
On peut résumer ces dangers dans le tableau suivant :
Somatique Psychique Social Maternel
Alcool (si abus) *** *** *** ***
Tabac *** * ***
Cannabis *** ** ** *
Cocaïne *** *** *** ***
Héroïne *** *** *** ***
Produits dopants *** *** *** ???
Ecstasy *** *** *** ???
Hallucinogènes ??? *** ** ***
Légende : * faible, ** moyen, *** fort, ??? peu étudié
Classement des drogues
Ces produits peuvent être classés en trois grandes catégories selon leurs effets sur le cerveau :
• Les dépresseurs qui ralentissent le fonctionnement du système nerveux :
Alcool,
Médicaments tranquillisants et somnifères (Barbituriques,
Benzodiazépines…), Opiacés (Héroïne, Méthadone, Codéine, Morphine…
).
• Les stimulants qui stimulent le fonctionnement du système nerveux :
Tabac, Cocaïne, , Médicaments stimulants (Amphétamines et autres dopants), Ecstasy, GHB, etc.
• Les perturbateurs ou hallucinogènes qui perturbent le fonctionnement du système nerveux :
Cannabis
et produits dérivés, L.S.D., Produits volatils (colles et solvants,
anesthésiques volatils, Kétamine, etc.), PCP, champignons.
Tous ces produits, leurs effets et leurs dangers, sont rapidement décrits dans les pages suivantes.
Pour plus de détails, aller dans la rubrique standard du site => Les drogues
En conclusion
Tous
ces produits, s’ils procurent à court terme un plaisir ou un
soulagement, sont dangereux à court, moyen et long terme pour la santé
physique et psychique. Pour quelques instants de plaisir, ils peuvent
conduire à la dépendance et à des années d’enfer.
Les dépresseurs
Ces produits entrainent une sensation de détente et de rêve ainsi qu’une perte d’inhibition.
Ils
conduisent fréquemment à la dépendance physique et peuvent induire, à
forte dose, des conséquences graves (arrêt cardiaque ou respiratoire).
Ils sont également la cause de multiples accidents par perte de
vigilance et de contrôle de soi.
On trouve dans cette catégorie l’alcool, les médicaments somnifères ou tranquillisants, l’héroïne et autres opiacés …..
tabac et drogue
Remarque préliminaire: Tabac et drogues sont deux problèmes auxquels sont confrontés les adolescents. Quentin Roullier alerte régulièrement les parents à ce sujet et il interdit strictement de fumer dans les locaux du département Danse. L’usage de drogue est passible du conseil de discipline et de la radiation du Conservatoire. Le document suivant a été rédigé par Monsieur Campion qui connaît parfaitement ce sujet.
TABAC & DROGUE :
Il n’y a pas de feu sans fumée!
Le problème de la drogue est, aujourd’hui puis qu’hier, un phénomène de société qui devient de plus en plus aigu et sensible. Les jeunes sont la cible principale de ce fléau et la population la plus vulnérable.
La drogue est considérée comme étant une substance toxique pour l’organisme et a pour effet de créer un véritable état de dépendance. De nombreux types de drogues existent (dures, légères I légales, illégales). Les drogues sont dites "légales" quand elles sont vendues dans le commerce, elles sont acceptées par la société, pourtant, chaque année, elles font de nombreux morts. Les plus communément admises et connues sont le TABAC et l’ALCOOL qui consommés régulièrement et/ou à haute dose constituent de véritables drogues dangereuses. Lorsque le mot drogue est prononcé nous pensons pourtant au HASCHICH et à l’héroïne. Dans ce cas présent nous avons une drogue dite "illégale".
Rappelons que l’habitude d’absorber des doses croissantes de substances toxiques ou de stupéfiants s’appelle la toxicomanie.
TABAC ET TABAGISME
Le tabac est un produit nocif pour la santé, il agit sur l’organisme. Il contient principalement de la nicotine qui est une substance excitante, des goudrons à action cancérigène et de l’oxyde de carbone. Le taux de goudron et de nicotine est variable suivant les tabacs et le filtre de la cigarette ne retient que 10 à 15 % des produits nocifs contenus dans la fumée. Le tabagisme est l’habitude qui consiste à fumer, en ayant tendance à augmenter les doses. Le nombre de fumeurs croît régulièrement depuis la 2ème guerre mondiale. Actuellement on fume de plus en plus et de plus en plus jeune. Le nombre de fumeurs adultes est en légère diminution par contre le nombre de fumeurs de moins de 20 ans est en forte progression (notamment chez les femmes). Le tabac est à l’origine de nombreuses maladies dont le cancer en est la triste illustration. Et si en parallèle les progrès de la médecine permettent de réduire le taux de mortalité de certains cancers il n’en demeure pas moins que celui du cancer du poumon stagne voire même augmente.
Les symptômes du tabagisme sont nombreux et notamment nous pouvons signaler ceux relatifs à l’appareil respiratoire, au niveau des bronches et des alvéoles pulmonaires un sujet fumeur en ressentira les effets sur son système nerveux par des maux de tête, des troubles de la mémoire, nervosité, tremblements et accoutumance à la nicotine, puis au niveau des sens par une altération des goûts et de l’odorat, ensuite sur l’appareil locomoteur avec un léger ralentissement de la croissance, sur l’appareil respiratoire par un essoufflement et de la toux, de la bronchite chronique et les cancers du larynx, pharynx, des bronches et des poumons, sur l’appareil circulatoire par une accélération du rythme cardiaque, des palpitations, de l’hypertension et l’infarctus du myocarde, sur l’appareil digestif, par le jaunissement des dents, l’ulcère de l’estomac et le cancer de l’œsophage, sur l’appareil urinaire par le cancer de la vessie.
Chaque année 3,5 millions de décès dans le monde sont imputables au tabac, en France 54 000 décès sont causés tous les ans par le tabac.
TABAC + PILULE = DANGER
Une fumeuse a quatre fois plus de risques d’avoir un infarctus qu’une non fumeuse, ces risques passent à quinze si la fumeuse est sous pilule.
L’espérance de vie du fumeur diminue en fonction du nombre de cigarettes fumées. Il faut aussi savoir que les non fumeurs mis en présence de fumeurs peuvent présenter au bout de quelques années les mêmes symptômes.
LA DROGUE
Pourquoi la drogue? Question généralement posée aujourd’hui. Pour bien comprendre ce phénomène et le processus qui se passe au niveau du cerveau humain, nous classifierons les drogues en trois groupes:
– les PERTURBATEURS HALLUCINOGENES,
– les DEPRESSEURS DU SYSTEME NERVEUX,
– les STIMULANTS DU SYSTEME NERVEUX.
En ce qui concerne les perturbateurs hallucinogènes nous parlerons essentiellement du CALNABIS, Il se présente sous diverses formes de fleurs ou plantes séchées (MARIJUANA ou HERBE), résine de fleurs (HASCHICH) ainsi que le LSD.
Il est souvent dit que ce fameux cannabis est une drogue douce. Il faut cependant savoir que la substance toxicomanogène du cannabis est le T.H.C. ou tetrahydrocannabinol. L’effet du cannabis sur l’organisme sera l’euphorie et des troubles de la perception visuelle et auditive. Pris en quantité il entraînera de véritables crises de désocialisation, c’est à dire l’envie de ne plus rien faire. La seule idée qu’aura le toxicomane sera de prendre n "dop" et de la reprendre. Les personnes qui pensent que le cannabis est une drogue douce se trompent lourdement. En effet, lors d’une conférence à Willington, les médecins ont constaté que des personnes ayant arrêté la prise de ce produit depuis 5 années, avaient des troubles du comportement et pouvaient être dangereuses. Le cannabis est devenu une mode, on le trouve presque partout en vente libre dans tous les lieux publics. Mais sachez que c’est un produit dangereux.
Le jeune qui fume son "joint" n’a pas l’explication ni la terminologie de ce mot. Le mot "joint" est le tube réducteur, morceau de carton qui est mis en bout de la cigarette et réduira la température de combustion. Le joint se trouvera facilement dans la poche d’un adolescent sous forme de ticket de métro roulé ou d’un petit morceau de carton. C’est un moyen de dépistage. Il fàut savoir que des traces de T.H.C. peuvent également être trouvées 45 jours après la prise, dans les urines et dans le sang. Au XlXème siècle Baudelaire avait remarqué la nocivité de ce produit et n’hésitait pas à écrire "s’il existait un gouvernement qui eut à corrompre ses gouvernés, il n’aurait qu’à encourager l’usage du HASCHICH". Si à son époque ce produit était nocif; il l’est toujours en 1994.
Autre produit de la même famille : le LSD 25. Pourquoi 25 ? Car il s’agit de la 25ème transformation. Ce produit a beaucoup fait parler de lui dans les années 1960, Bob Dylan avait pris sa première dose dans un taxi avec les Beatles. Ils avaient trouvé ce produit comme leur permettant de pouvoir "planer" et ils ont fait un voyage à Katmandou où ils ont mélangé cannabis et LSD. Ils ont ensuite ramené ces produits toxiques en Europe, qui ont accompagné le phénomène Beatniks et Hippies.
Dans la même catégorie de’ produit nous trouvons également la PHENSICLIDINE que l’on appelle élégamment pilule de la paix. Découverte américaine dans les années 1960, initialement destiné aux animaux. Si ce produit "psychotrope" est mal absorbé ou en prise trop importante, il peut entraîner sur un sujet, un excès de violence souvent incontrôlé envers soi-même ou autrui.
Dans le deuxième groupe, nous avons les dépresseurs du système nerveux central où nous trouvons la chaîne des opiacés (OPIUM, MORPHINE, HEROINE). Les effets de ces drogues peuvent donner un sentiment de plaisir et d’euphorie, de somnolence, la perte d’appétit, l’amaigrissement , la mort par prise de drogue trop forte (overdose). Les effets secondaires pourront être l’impuissance chez les héroïnomanes, les infections dues aux injections répétées (hépatite virale, abcès, septicémie, SIDA etc…).
C’est à partir du pavot que l’opium pourra être obtenu, et de l’opium que l’on pourra faire la morphine, puis de la morphine dérivera l’héroïne. C’est un chercheur allemand Dreyer qui en 1898 a trouvé un produit merveilleux, extraordinaire, héroïque d’où son nom héroïne. Utilisé en médecine, c’est en 1910 que l’on s’est aperçu qu’il y avait déjà 300 000 toxicomanes dépendants. Les médecins ont constaté que ce produit n’était pas seulement une drogue mais un véritable poison.
Avec L’HEROINE le toxicomane ressent deux impressions. La première "LE FLASH", immédiatement le toxicomane a une impression de chaleur qui lui monte à la tête, l’intense impression de jouissance. Plaisir puissant et immédiat qui durera environ un quart d’heure et qui diminuera. Phénomène de dépendance. Etat second qui permet au toxicomane d’évacuer toutes ses contraintes. L’héroïne est un produit très dangereux car la dépendance et la tolérance arrivent très vite et en quelques prises seulement on va devenir tout à fait dépendant et donc toxicomane.
Toxicomane Toxique et Manie. On voit à travers la drogue la galère du toxicomane pour articuler sa vie entre le besoin et le manque. Besoin d’injection puis rapidement après un énorme manque que l’on appelle le manque de la dépendance psychique et physique. Un toxicomane en état de dépendance physique aura mal dans tout son corps. Le fait de tirer un drap sur son corps nu va le faire hurler de douleur.
Dans le troisième groupe, parmi les stimulants du système nerveux central, nous trouvons la COCAINE. Ce produit est obtenu à partir des feuilles de coca. Ses effets sont la stimulation du système nerveux, l’euphorie, les hallucinations, l’amaigrissement par perte d’appétit et la mort par overdose. En employant ce produit, le toxicomane fera stimuler ses facultés intellectuelles, reculer presque sans limite la faim, la fatigue. Il va se sentir plus fort, plus performant, il se passera de dormir, de manger. Grande illusion car dans toutes ses drogues il y a le revers de la médaille et le toxicomane va devenir irascible, se mettra facilement en colère et sombrera s’il arrête le produit dans la dépression nerveuse.
Dans cette gamme de produits dangereux nous trouvons le qui est une cocaïne base durcie, puis les AMPHETAMINES, le MDA et le MDMA, le fameux extasy est un aphrodisiaque.
En conclusion LA DROGUE sous toutes ses formes est à proscrire radicalement, de toute évidence elle détruit l’être humain tant sur le plan physique que psychique.
Le tabac est une drogue
En 1988, le département américain de la Santé a défini l’usage du tabac comme une addiction dépendante de la nicotine. Les processus de cette dépendance sont identiques à ceux observés pour une drogue habituelle, comme la cocaïne ou l’héroïne.
La conférence de consensus de 1998 précise cette dépendance à la drogue tabac.
"Le tabagisme peut être défini comme un comportement renforcé par une dépendance pharmacologique dont la nicotine est responsable. Si l’entrée dans le tabagisme est la conséquence de pressions sociologiques et culturelles, sa persistance est favorisée par le développement d’une double dépendance "
• pharmacologique : la dépendance au tabac est authentifiée par l’apparition d’une tolérance et des symptômes de sevrage ;
• non pharmacologique : le fumeur continue de fumer malgré le risque reconnu de sa pratique et une pression sociale et environnementale négative.
Ces deux dépendances peuvent ou non coexister chez un même sujet, voire être absentes chez certains.
Le plaisir de fumer est lié à la dépendance nicotinique : quelques dizaines de minutes après avoir fumé, la concentration de nicotine dans le sang a déjà beaucoup diminué, et des troubles causés par le manque de nicotine apparaissent, comme le besoin urgent de fumer, l’anxiété, l’irritabilité, l’impatience, etc.
Ces troubles disparaissent dès que l’on fume, ce qui explique le sentiment de plaisir et de soulagement que l’on éprouve à fumer.
Les non-fumeurs n’éprouvent aucun plaisir à fumer.
Chez les ex-fumeurs, le cycle nicotine – manque – plaisir est interrompu.
Enfin, les troubles causés par le manque de nicotine sont atténués par l’usage de substituts nicotiniques (patch, gomme, inhalateur, spray nasal).
Le schéma suivant, emprunté à Tabac-Net.(site déjà cité dans la page appelante) explique cette dépendance au tabac.
Il existe plusieurs tests (ou questionnaires) pour estimer la dépendance des sujets vis à vis du tabac.
Certains sont simples d’utilisation (cf. plus loin l’utilisation pour le sevrage tabagique), d’autres plus analytiques. Ainsi, le Centre de Genève (cf. site mentionné dans la page appelante) cherche à tester :
• l’heure de la première cigarette et l’importance du tabagisme,
• l’anxiété à manquer de cigarettes et les démarches entreprises pour se fournir en cette drogue,
• les modalités d’achat (en paquet ou en cartouche),
• le passage ou non à une autre marque de tabac,
• la difficulté à ne pas fumer dans les lieux d’interdiction formelle et la nécessité de quitter une salle au cours d’une longue réunion,
• les circonstances du tabagisme (anxiété, effort particulier, poursuite en cas de maladie intercurrente ou pour éviter de manquer de cigarette),
• le tabagisme systématique de société (début, milieu ou fin de repas, café, rencontre amicale, dancing…),
• les symptômes observés en cas de manque (irritation, agitation, absence de concentration, tremblements…),
• la crainte devant l’effort d’arrêter le tabagisme
شكرا جزيلا لك اخي
شكرااااااااااااااااا
L’Académie Nationale de Médecine, dans sa séance du 28 novembre 2022, a adopté le texte suivant pour définir le mot "drogue" :
"
Substance naturelle ou de synthèse dont les effets psychotropes
suscitent des sensations apparentées au plaisir, incitant à un usage
répétitif qui conduit à instaurer la permanence de cet effet et à
prévenir les troubles psychiques (dépendance psychique), voire même
physiques (dépendance physique), survenant à l’arrêt de cette
consommation qui, de ce fait, s’est muée en besoin.
A un certain
degré de ce besoin correspond un asservissement (une addiction) à la
substance ; le drogué ou toxicomane concentre alors sur elle ses
préoccupations, en négligeant les conséquences sanitaires et sociales de
sa consommation compulsive. En aucun cas le mot drogue ne doit être
utilisé au sens de médicament ou de substance pharmacologiquement
active. "
Les drogues agissent sur le cerveau et perturbent son
fonctionnement, c’est pourquoi on les appelle aussi "produits
psychoactifs".
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS),
l’alcool et le tabac sont des drogues, ils répondent, en effet, à la
définition précédente.
Effets et dangers des drogues
Les effets,
les risques et les dangers des drogues (substances psychoactives)
varient suivant les produits et l’usage que l’on en fait. Les raisons
pour lesquelles chacun peut être amené à en consommer diffèrent selon
chaque individu, son histoire, son état de santé, son environnement
familial et social :
• on peut boire un verre d’alcool pour se
détendre ou pour le plaisir de goûter un bon vin, pour se sentir mieux
ou surmonter un moment douloureux,
• fumer du tabac ou du cannabis
pour faire comme les autres, pour le plaisir de partager un moment avec
d’autres ou parce qu’on ne peut plus s’arrêter,
• consommer de l’ecstasy dans le désir d’accéder à des sensations extrêmes,
•
consommer abusivement une substance pour atténuer une sensation de
malaise, rechercher l’oubli d’une souffrance ou d’une réalité vécue
comme insupportable.
La consommation de ces produits procure un plaisir ou un soulagement immédiat, contrôlé ou non
L’usage
de drogue expose à des risques et des dangers pour la santé et le
comportement social. Il peut entrainer des risques d’accidents de toute
nature. Il peut également conduire à la dépendance.
Chaque drogue présente :
• un potentiel intoxicant c’est à dire des effets somatiques et psychiques, pouvant aller jusqu’à la mort par overdose.
•
un potentiel "agressogène", lié à une désinhibition et à un sentiment
de toute puissance, qui conduit à la violence ou aux accidents.
• un
potentiel addictif, c’est à dire la capacité à conduire à la
dépendance. Le délai de dépendance, physique ou psychique, sera plus ou
moins rapide mais la dépendance n’est jamais absente.
Les risques et dangers varient d’une drogue à l’autre :
•
le risque somatique, c’est à dire la capacité à léser certains organes
(foie ou système nerveux pour l’alcool, destruction des neurones pour
l’ecstasy, cancer pour le tabac ou le cannabis, etc. ) et à induire des
maladies.
• le risque psychique : troubles psychiques durables plus
ou moins graves : modification de l’humeur, perte de contrôle de soi,
troubles du comportement, anxiété, dépression, crises d’angoisse et de
panique,délire, psychoses, paranoïa, troubles de la personnalité.
• le risque social : isolement, marginalisation, exclusion sociale, violences, accidents.
•
le risque maternel et foetal : fausse couche, mort in-utero,
accouchement prématuré, malformations du foetus, mort subite du
nourrisson, retard de croissance, anomalies mentales.
A noter le
risque maternel très fort induit par la consommation d’alcool par une
femme enceinte, même sans abus, c’est le "Syndrome d’Alcoolisation
Foetale" ou SAF.
On peut résumer ces dangers dans le tableau suivant :
Somatique Psychique Social Maternel
Alcool (si abus) *** *** *** ***
Tabac *** * ***
Cannabis *** ** ** *
Cocaïne *** *** *** ***
Héroïne *** *** *** ***
Produits dopants *** *** *** ???
Ecstasy *** *** *** ???
Hallucinogènes ??? *** ** ***
Légende : * faible, ** moyen, *** fort, ??? peu étudié
Classement des drogues
Ces produits peuvent être classés en trois grandes catégories selon leurs effets sur le cerveau :
• Les dépresseurs qui ralentissent le fonctionnement du système nerveux :
Alcool,
Médicaments tranquillisants et somnifères (Barbituriques,
Benzodiazépines…), Opiacés (Héroïne, Méthadone, Codéine, Morphine…
).
• Les stimulants qui stimulent le fonctionnement du système nerveux :
Tabac, Cocaïne, , Médicaments stimulants (Amphétamines et autres dopants), Ecstasy, GHB, etc.
• Les perturbateurs ou hallucinogènes qui perturbent le fonctionnement du système nerveux :
Cannabis
et produits dérivés, L.S.D., Produits volatils (colles et solvants,
anesthésiques volatils, Kétamine, etc.), PCP, champignons.
Tous ces produits, leurs effets et leurs dangers, sont rapidement décrits dans les pages suivantes.
Pour plus de détails, aller dans la rubrique standard du site => Les drogues
En conclusion
Tous
ces produits, s’ils procurent à court terme un plaisir ou un
soulagement, sont dangereux à court, moyen et long terme pour la santé
physique et psychique. Pour quelques instants de plaisir, ils peuvent
conduire à la dépendance et à des années d’enfer.
Les dépresseurs
Ces produits entrainent une sensation de détente et de rêve ainsi qu’une perte d’inhibition.
Ils
conduisent fréquemment à la dépendance physique et peuvent induire, à
forte dose, des conséquences graves (arrêt cardiaque ou respiratoire).
Ils sont également la cause de multiples accidents par perte de
vigilance et de contrôle de soi.
On trouve dans cette catégorie l’alcool, les médicaments somnifères ou tranquillisants, l’héroïne et autres opiacés …..