La lutte biologique
La lutte biologique
C’est un moyen élégant de réduire les effectifs d’un organisme – animal ou plante – gênant, en le faisant dévorer par un de ses ennemis naturels. Les insectes sont très présents dans la lutte biologique (LB). D’abord comme cible : contre ravageurs des cultures et vecteurs de maladies, on a recours aux services de bactéries, de champignons, de virus, de nématodes, de poissons même? et surtout d’autres insectes, prédateurs ou parasites. En second lieu donc comme agents de LB (ou " auxiliaires ") pour détruire les insectes ravageurs ou gênants évoqués ci-dessus – mais aussi des plantes indésirables, envahissant champs ou canaux.
De très nombreuses espèces sont mises à contribution, que les individus soient simplement prélevés dans un lieu puis relâchés là où sévit l’indésirable (à charge pour eux de s’établir et de se multiplier – on parle d’acclimatation) ou qu’il faille les multiplier en insectarium à chaque saison (on pratique des " traitements biologiques "). Par exemple, la Coccinelle Rodolia cardinalis fut prélevée en Australie, où est son habitat naturel, et installée en Californie où les agrumes dépérissaient sous l’action de la Cochenille Icerya purchasi (elle-même soupçonnée de provenir d’Australie). Opération victorieuse – les coccinelles, génération après génération, ont croqué les cochenilles – qui se passait en 1868. ***192; l’époque, l’ingéniosité devait bien pallier l’absence d’insecticides chimiques, dont on a abusé depuis.
Un exemple plus récent : pour lutter contre la Pyrale du maïs – une chenille que l’agriculteur redoute -, on envoie des vagues successives de millions de micro-Hyménoptères, des Trichogrammes (qu’on a élevés sur des oeufs d’un autre papillon), pondre dans les oeufs de la Pyrale, leur larve tuant le ravageur. Une méthode efficace, si elle est bien appliquée, et respectueuse de l’environnement.
En dépit des travaux effectués et en cours, il n’y a pas – et de loin – d’arme disponible contre chaque insecte impliqué comme ravageur ou vecteur de maladie, et il demeure rare que la lutte biologique élimine les plantes indésirables. Et les éventuels effets indésirables de la LB (sur la faune locale) sont examinés avec grand soin
De très nombreuses espèces sont mises à contribution, que les individus soient simplement prélevés dans un lieu puis relâchés là où sévit l’indésirable (à charge pour eux de s’établir et de se multiplier – on parle d’acclimatation) ou qu’il faille les multiplier en insectarium à chaque saison (on pratique des " traitements biologiques "). Par exemple, la Coccinelle Rodolia cardinalis fut prélevée en Australie, où est son habitat naturel, et installée en Californie où les agrumes dépérissaient sous l’action de la Cochenille Icerya purchasi (elle-même soupçonnée de provenir d’Australie). Opération victorieuse – les coccinelles, génération après génération, ont croqué les cochenilles – qui se passait en 1868. ***192; l’époque, l’ingéniosité devait bien pallier l’absence d’insecticides chimiques, dont on a abusé depuis.
Un exemple plus récent : pour lutter contre la Pyrale du maïs – une chenille que l’agriculteur redoute -, on envoie des vagues successives de millions de micro-Hyménoptères, des Trichogrammes (qu’on a élevés sur des oeufs d’un autre papillon), pondre dans les oeufs de la Pyrale, leur larve tuant le ravageur. Une méthode efficace, si elle est bien appliquée, et respectueuse de l’environnement.
En dépit des travaux effectués et en cours, il n’y a pas – et de loin – d’arme disponible contre chaque insecte impliqué comme ravageur ou vecteur de maladie, et il demeure rare que la lutte biologique élimine les plantes indésirables. Et les éventuels effets indésirables de la LB (sur la faune locale) sont examinés avec grand soin
رد: La lutte biologique
et voilà une photo pour les coccinelle qui mangent les pucerons
… khaoula …